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Une marche aujourd’hui à Béjaia pour la libération des journalistes

Le Comité pour la libération de Merzouk Touati, a appelé à une manifestation baptisée « Marche des libertés » aujourd’hui 20 novembre 2018 dans la wilaya de Béjaia.

En soutien à tous les détenus d’opinion notamment le blogueur « injustement incarcéré », Merzouk Touati,  des organisations,  des journalistes, des militants et des politiques vont marcher aujourd’hui à 11h de Targa Ouzemour vers la Place de la liberté d’expression  « Said Mekbel », dans la ville de Bejaia, où se tiendra un sit-in.

Le bureau de la section de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) Oran, a déclaré son soutien « sans réserve» à  cette marche pour les libertés. « Le bureau de la section d’Oran de la LADDH tient à y participer en envoyant une délégation pour montrer que nous devons résister et combattre la répression », a déclaré le bureau de la LADDH.

L’ancien militant du Mouvement culturel berbère (MCB), Djamel Zenati, a écrit sur son compte Facebook, « Marche des libertés, Béjaia, le 20 novembre 2018, tous concernés ». En outre, plusieurs journalistes et hommes politiques ont annoncé leur participation demain à la marche.

Le comité a encouragé, par ailleurs, la programmation d’activité à travers les quartiers et les communes pour sensibiliser la population aux cas des détenus d’opinion à travers le pays et celui de Merzouk en particulier, « pour entraîner son adhésion à la marche des libertés ».

Enfin, le comité a déclaré cette marche ouverte à tous les défenseurs des libertés quel que soit le domaine. « Sans perdre de vue que notre principale revendication est la libération de Merzouk Touati. Pour la libération inconditionnelle de tous les détenus d’opinion. Pour un forum des libertés »,  a conclu le comité.

Pour rappel, le blogueur Merzouk Touati qui tenait un blog dénommé « Al Hogra », (mépris en arabe algérien), où il a publié une interview avec un diplomate israélien, est incarcéré depuis janvier 2017. Il a été condamné le 21 juin passé à sept ans de prison ferme. D’autres journalistes et blogueurs sont en détention. À l’instar du journaliste Adlene Mellah, de l’éditeur Abdelkrim Zghileche, du blogueur Abdellah Naoum et de beaucoup d’autres.

Lynda Abbou

Source : maghrebemergent.info

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