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L’opposant algérien Elias Rahmani lance un appel à la communauté internationale

Le président de groupe d’opposition algérien « Le front des forces vives » ,  a lancé le 1er octobre un appel sous forme de déclaration, dénonçant l’illégitimité des accords que la communauté internationale passe avec les instances algériennes.

« Le principe d’un accord est d’être gagnant-gagnant explique-t-il, mais la logique actuelle dans les accords est obscure et éloignée des intérêts du pays ».

Il assure que c’est une information et un témoignage aux générations futures. Le chef des FFV appelle à ce que le peuple puisse exprimer son droit légitime et dénonce la mise en scène politique qu’il qualifie de farce théâtrale.

Rahmani revient également sur les déclarations de l’ancien ambassadeur de France à Alger et ex-chef de la DGSE Bernard Bajolet concernant la santé de Bouteflika et son impact sur le pouvoir

Dans Le Figaro, Bajolet déclarait « le président Bouteflika, avec tout le respect que j’éprouve pour lui, est maintenu en vie artificiellement ». Plus tard il assurait « ne pas souhaiter qu’on le débranche », en parlant de « la momification du pouvoir algérien qui permet à certains groupes de se maintenir au pouvoir et de continuer à s’enrichir ».

La chaîne de Rahmani sur Youtube rassemble plus de 2 millions de vues (toutes vidéos). Son groupe se dit « composé exclusivement de patriotes nationalistes algériens partageant le même objectif et la même vision pour débarrasser l’Algérie du gang qui la contrôle. Les membres des forces vives sont des patriotes qui participent pleinement et efficacement à la lutte contre la dictature, la tyrannie, l’ignorance, l’injustice et la supercherie, ainsi que contre tout préjudice causé aux intérêts de la nation..» (Source présentation du groupe sur les différents réseaux sociaux)

Voici la déclaration des FFV

« Pour une Algérie espace de liberté et de Justice

Dans le cadre de notre engagement nationaliste et patriotique, nous déclarons à la face du monde et de toutes les instances nationales et internationales que le pouvoir en Algérie est vacant. Une bande de scélérats et usurpateurs sont aux commandes du pays en toute illégalité. Le pseudo-président dont ils se servent pour gouverner par lettre et par fausses déclarations est inapte à l’exercice de toute fonction et doit être mis sous tutelle même pour ce qui relève de ses intérêts privés.
Les pays du monde entier ainsi que les grands opérateurs économiques n’ignorent pas le fait que le pouvoir en Algérie est hors de toute légalité.
De ce qui précède nous déclarons que tout accord de quelque nature que ce soit conclu avec l’Algérie peut être frappé de nullité puisqu’aucune autorité n’est légitimement représentative de l’Algérie et de ses intérêts ni de celles de son peuple population actuelle et future. L’Algérie se réserve le droit de rendre caduque tout accord, contrat ou toute autre forme de convention nécessitant une légitimité du pouvoir. Toutes les nominations à des fonctions supérieures sont nulles et ce depuis la date de l’indisponibilité du président Bouteflika donc depuis Avril 2013, rendant par le même fait nul tout accord signé par les responsables à commencer par les chefs de gouvernements successifs. L’Algérie se réserve le droit de porter à l’arbitrage international en temps opportun tout accord en défaveur aux intérêts de notre pays et de son peuple. Nous appelons les gouvernements et les organisations internationales à faire preuve de sincérité et de réalisme politique et de ne plus cautionner les agissements des régents d’Alger. Les conséquences peuvent être graves pour la stabilité de la région Afrique du Nord et pour la région ouest méditerranée. Le peuple se révoltera un jour et demandera des comptes « .

 Communiqué de FFV .

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