Le FFS appelle à “briser le mur de la peur »
Hadj Djilani motive cet appel essentiellement par l’impossibilité de voir un quelconque changement venir du système, ce dernier constituant même “un facteur de blocage des initiatives politiques”.
La célébration, hier, du 55e anniversaire de la fondation du Front des forces socialistes (FFS) a été une occasion pour les membres de son instance dirigeante, qui ont animé un meeting au centre-ville de Tizi Ouzou, de descendre en flammes le régime algérien qu’il a qualifié d’“illégal et illégitime” et d’appeler les Algériens “à briser le mur de la peur pour sauver l’Algérie”.
“Le FFS appelle les Algériens et les Algériennes à briser le mur de la peur pour sauver l’Algérie et pour que l’impasse du régime ne soit pas l’impasse du peuple”, a appelé le premier secrétaire national du FFS, Mohamed Hadj Djilani, qui intervenait devant des centaines de militants de son parti sur la placette de l’ex-mairie de Tizi Ouzou où la proclamation de la création du parti a été faite il y a 55 ans, en 1963.
Cet appel aux Algériens, Hadj Djilani le motive essentiellement par l’impossibilité de voir un quelconque changement venir du système. “Il nous semble à présent que le changement ne peut venir du système. Ce dernier constitue même un facteur bloquant des initiatives politiques, pacifiques et démocratiques”, a-t-il déclaré en substance. Pour appuyer sa déclaration, l’orateur a souligné que “le pouvoir refuse toute forme de dialogue et de solution qui intéresse le peuple”. “Les simulacres de dialogues ou de négociations sur les questions nationales regroupent toujours les mêmes acteurs, à savoir le pouvoir et ceux qui lui font allégeance”, a-t-il ajouté en guise d’argument. Après avoir souligné avec amertume que 56 ans après l’indépendance du pays, les aspirations du peuple algérien pour un État démocratique et social demeurent toujours un rêve, que les libertés individuelles et collectives sont bafouées, la cohésion sociale disloquée, l’unité nationale menacée et le système de gouvernance dépassé, Mohamed Hadj Djilani aborde la situation économique du pays tout en imputant son état catastrophique au pouvoir dont, dira-t-il, “l’absence de gouvernance et les choix désastreux ont poussé des pans entiers dans le désarroi”. “Le discours officiel triomphant et les normes proclamées sont loin de refléter la réalité amère vécue quotidiennement par les Algériens” et “le pouvoir, de par sa politique libérale, consacre la régression, l’injustice et le non-droit”, a-t-il analysé, tout en soutenant que la situation économique caractérisée par un manque de traçabilité, l’informel, le sous-développement du système des impôts et la gestion inconsciente des affaires économiques, confirme un déficit managérial et un manque de projection de l’investissement public. “Les positions financières internes et externes sont entièrement dégradées et la capacité économique et financière du pays est très faible, surtout après l’épuisement du Fonds de régulation des recettes”, explique encore le premier secrétaire du FFS qui considère que “le régime, par ses décisions unilatérales non consensuelles et non concertées, porte l’entière responsabilité de ce marasme”. Pour Hadj Djilani, même cette rentrée sociale, qui est marquée par une contestation populaire et une colère prévisible, est une résultante de l’impasse politique générée par la volonté du pouvoir à maintenir le statu quo et les conditions de vie des Algériens en régression.
À la lumière de ce constat, le premier responsable du FFS a réaffirmé que son parti continuera toujours de s’opposer à ce pouvoir “illégal et illégitime” mais aussi son action de sensibilisation de la société civile à travers, a-t-il énuméré, le renforcement de la mobilisation citoyenne, le soutien des syndicats autonomes, la solidarité avec tous les mouvements sociaux et la convergence du combat politique et des luttes syndicales pour la satisfaction des revendications sociales. “Le système d’oppression finira et la naissance de la deuxième République adviendra avec l’avènement de la démocratie qui en est la condition sine qua non”, a-t-il conclu.
Samir LESLOUS
Source : Liberté

Ait Said
2 octobre 2018 à 12:44
N’EST PAS OPPOSANT QUI VEUT ! L’OPPOSITION EST NEUTRALISÉE, LES PARTIS SONT FOUTUS. LA JUNTE MILITAIRE EST LA SEULE FORCE POLITIQUE ORGANISÉE ….
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Être opposant, c’est d’abord être contre le Régime militaire et ses alliés ! C’est dénoncer les crimes du Régime militaire, et ses alliés les islamistes et autres extrémistes complices (milices armées, escadrons de la mort, groupes dits de défense (hum!), créées par la SM-DRS ! C’est dire « la nature militaire, dictatoriale, clanique, mafieuse et criminelle » du Pouvoir en place, régnant depuis 1962 par la violence, la terreur d’État, la répression permanente, les assassinats et attentats politiques, les enlèvements et séquestrations, kidnappings, emprisonnements politiques et toutes sortes de mises à mort, de sévices et atrocités, d’intrigues et coups tordus, de stratagèmes de domination ! C’est exiger la dissolution immédiate, définitive et effective de la Police politique secrète , qui est une « organisation criminelle et mafieuse » au service de la Junte dictatoriale dirigeante. C’est attaquer Le Régime militaro-mafieux en général et en particulier, globalement et dans le détail, pas uniquement le Clan Boutef-Koujetti (ex-MALG), mais aussi le Clan Mediene-Djabbar-Nezzar-Ait Ourabi (SM-DRS = néo-MALG)….! C’est refuser de participer à la liquidation et l’effacement de la mémoire de la « guerre interne » (1991-2013), c’est soutenir les familles des victimes assassinées et des disparus ! C’est condamner la consécration de la domination de l’idéologie arabo-islamique, « l’idéologie dominante » du « Pouvoir militaire dominant ». C’est s’opposer à la politique criminelle et ultra réactionnaire de l’arabisation-islamisation = abrutisation-aghyoulisation (alors que les enfants de la caste militaro-mafio-bureaucratique étudient en Occident). C’est prôner les pluralismes divers (politique, culturel, linguistique, confessionnel, cultuel…) ! C’est reconnaître le droit à thamazight dans la cité amazigh avec une prise en charge totale, tout et tout de suite : académies, instituts, presse, radios, télés, etc. ! C’est refuser la « stratégie participationniste » , collaborationniste, khobziste, électoraliste, et harkiste en s’impliquant dans les mascarades électorales destinées à apporter une caution / crédibilité / respectabilité au Pouvoir militaro-mafieux, qui refuse la démocratie et l’État de droit ! Être opposer, c’est refurer ces vocables doux et mous, les discours identitaristes et culturalistes différentialistes, essentialistes, clivants et diviseurs, les-agitations-gesticulations-parades, les faux-opposants, les pseudo-démocrates, les partis-officines, les associations-relais, les institutions-alibis, les médias-propagandistes, les stratégies participationnistes /collaborationnistes, les mascarades électorales, etc. etc. ne servent que ce Pouvoir militaro-mafieux, sanguinaire et criminel, manipulateur et corrupteur, et ne font qu’aggraver le mal et les souffrances des populations civiles, et bloquer le pays
ÊTRE OPPOSANT, C’EST AVOIR LE COURAGE DE DIRE QUE :
-1) nous avons affaire à un un Pouvoir dictatorial militaire et mafieux (clans, cercles, factions, franges, gangs);
-2) qui repose sur un « trépied » : a) la Police politique secrète (SM-DRS-DSS), d’abord, b) le Commandement militaire ( Police politique + État-major), alias le Conclave; c) les Clans rivaux, « désunis » entre eux ( comme les meutes de prédateurs, de loups…), mais « unis » contre leurs proies que sont les populations civiles …..
-3) la question principale, fondamentale, primordiale, c’est la question (de la la légitimité/de l’illégitimité) du pouvoir, en suspens depuis 1962…..
-4) l’Ennemi commun = l’Ennemi principal = le Mal originel = l’Origine du mal = le Démiurge = (c’est) le Pouvoir dictatorial militaro-mafieux régnant depuis 1962, par la ruse et la force, (et par extension) les manipulations et provocations, la propagande et la répression, le mensonge et la terreur, la diversion et les tueries….. la catastrophe et la faillite.
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LA TRANSITION NE SE DONNE PAS, ÇA S’IMPOSE :
C’est le glorieux Ben Méhidi qui disait : « la liberté ça s’arrache, mais ne se donne pas ». De même pour la transition vers la démocratie et l’État de droit ….. que les Généraux-et-Colonels sanguinaires et prédateurs ne veulent pas, car ça attente à leurs intérêts et privilèges acquis illicitement et illégalement, par la ruse et la force, et pire encore, ils ont tué, torturé et kidnappé des centaines de milliers de citoyens, et volé des centaines de milliards de dollars, et savant qu’ils sont coupables et responsables, dont redevables à vie devant les Juridictions internationales …. d’où leurs fuites en avant, leurs zigzags, tromperies, diversions, écrans de fumées, manipulations ….
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SEUL UN POLE D’OPPOSITION VRAIMENT OPPOSITIONNELLE POURRA CRÉER UN « RAPPORT DE FORCE » POUR IMPOSER LA TRANSITION :
Il nous faut reconnaitre que l’opposition est neutralisée, tous les partis sont foutus, les divers partis (qui comprennent que les staffs, les directions, mais pas de militants) roulent tous pour les divers Cercles et Clans rivaux, et donc pour le Régime militaro-mafieux en général….. Que la population est fortement traumatisée par la « guerre interne (1991-2017) » qui continue (à faible allure, certes, mais continue), qui font que le Régime militaro-mafieux demeure fort et puissant, de surcroit adoubé et soutenu par les Puissances impérialistes et néo-colonialistes occidentales (en échange des pillage des richesses et le bradage de la souveraineté nationale), et par cette position/situation ci qui lui est hautement favorable, continuera donc ainsi, dans sa fuite en avant, le pourrissement de la situation, l’exacerbation des problèmes, l’accaparement et le pillage des richesses, la répression et l’embrigadement, et ne se résoudra pas à lâcher du lest ….
Alors, seul un Pôle d’opposition vraiment oppositionnel, frontalement, farouchement oppositionnel, démocratique, moderniste, progressiste, unitaire, populaire, rassembleur et fédérateur, qui désigne et fustige directement l’Ennemi commun-principal-originel = le Pouvoir militaro-mafieux en place (1962/2017) ….. Ce Pôle qui ne peut se faire qu’avec des « vrais opposants » , c’est à dire des » opposants autonomes, libres et indépendants « , donc sans liens avec les Officines, les Clans, Cercles, Franges et Factions du Pouvoir militaro-mafieux.
Ait Amar
2 octobre 2018 à 12:46
LA QUESTION PRINCIPALE ESCAMOTÉE, ÉLUDÉE, FUIE … PAR LES FAUX-OPPOSANTS :
D’emblée, disons que la crise qui frappe ce pays est ‘ multidimensionnelle ‘, mais d’abord politique, essentiellement et primordialement politique, car elle est liée à ‘ l’illégitimité ‘ du pouvoir en place, imposé par les Coups d’État, la répression permanente, l’autoritarisme forcené, la corruption et le népotisme, le mépris et la haine de la population civile….
Nous avons affaire :
-1) nous avons affaire à un un Pouvoir dictatorial militaire et mafieux (clans, cercles, factions, franges, gangs);
-2) qui repose sur un « trépied » : a) la Police politique secrète (SM-DRS-DSS), d’abord, b) le Commandement militaire ( Police politique + État-major), alias le Conclave; c) les Clans rivaux, « désunis » entre eux ( comme les meutes de prédateurs, de loups…), mais « unis » contre leurs proies que sont les populations civiles …..
-3) la question principale, fondamentale, primordiale, c’est la question (de la la légitimité/de l’illégitimité) du pouvoir, en suspens depuis 1962…..
-4) l’Ennemi commun = l’Ennemi principal = le Mal originel = l’Origine du mal = le Démiurge = (c’est) le Pouvoir dictatorial militaro-mafieux régnant depuis 1962, par la ruse et la force, (et par extension) les manipulations et provocations, la propagande et la répression, le mensonge et la terreur, la diversion et les tueries….. la catastrophe et la faillite.
Le Régime militaire dominant exerce le pouvoir avec ses « instruments de domination » :
-1) Appareil répressif dominant / de domination : Police politique et ses Troupes d’assaut, et ses Escadrons de la mort, et ses Milices armées, + Gendarmerie, + Police ;
-2) Organes de propagande dominante / de domination: journaux, radios, télés, revues, blogues, sites, éditions, institutions éducatives et culturelles d’abrutissement et d’embrigadement (écoles, collèges, lycées, facs, mosquées, zaouïas, etc.)
-3) Idéologie dominante / de domination, l’arabo-islamisme, idéologie fascisante et mystificatrice, rétrograde et réactionnaire, jacobine et chauvine, de rejet et d’exclusion, raciste et xénophobe……
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La SM-DRS : « ORGANISATION CRIMINELLE et MAFIEUSE » .
– Mafieuse : ses Officiers tiennent les Secteurs de l’Import, de l’Immobilier, du Transport (taxis, bus), des Bars, Restaurants, Hôtels et lieux de passe, de prostitution, de débauche, des réseaux de proxénétisme et de drogue, en Algérie et en France. Tous les secteurs où ça rapporte gros (en liquide) , ça embrigade et ça anesthésie ( prostitution, drogue) la population, et où toutes les magouilles et malversations sont pratiqués, les trafics en toujours genres…..
– Criminelle : formée sur le modèle « gestapiste » , la violence extrême étant son action principale, son marqueur distinctif. Criminelle, elle est derrière les assassinas politiques, les massacres, les rapts et kidnappings, la création et la manipulation des Groupes armés terroristes, des Escadrons de la mort, des Milices armées. De plus, cette Police politique secrète a toujours été la « cheville ouvrière » des Coups d’État successifs depuis 1957 (assassinat de R. Abbane par le MALG / Boussouf).
La SM-DRS est le Pouvoir réel, le Sommet de la Pyramide du Pouvoir, l’Enclave autoritaire principale, le Cœur et le Cerveau du Pouvoir militaro-mafieux, son Centre névralgique, son Syndicat du crime, sa Main de fer, son Bras politique, sa Digue principale, son Mur de soutènement……contre tout ce qui peut menacer la « caste militaro-mafio-bureaucratique » qui pille et accapare les richesses du pays …
C’EST LE COMMANDEMENT MILITAIRE QUI IMPOSE ET ADOUBE SON ‘ POULAIN’ :
Comme toujours, et ce depuis 9162, c’est le Commandement militaire (SM-DRS + Etat-major) runi en conclave, en secret, qui désignera le prochain Président (qui ne préside pas, ne gouverne pas), un ‘ poulain ‘ docile et facile, malléable et manipulable, qui préservera les intérets et les biens des Généraux (les vrais décideurs) ….
Entre temps, ils balancent et lancent des rumeurs, des tuyaux crevés, des ballons d’essai, des campagnes de diversions et intox, des écrans de fumée et propagandes pour leurrer, tromper et endormir la population civile ….
Et puis, pour le moment ces Généraux ‘ criminels, mafieux et diaboliques et machiavéliques ‘ gardent Boutef, le mourant et agonisant …. le but ‘ d’humaniser le pouvoir, se faire passer compatissant, et donner ainsi un vernis d’humanité et de tolérance ‘, donc de fréquentabilité, le minimum que leur exigent les Puissances occidentales qui les soutiennent ….
Zeroual a été proposé par le Clan BTS, dit Clan de l’Est ou Clan du Bec de canard (selon sa la configuration géographique de Batna-Tébessa-Sous Ahras). C’était le Colonel chawi Tahar Abidi, héros de la Guerre de libération, qui avait donné le ‘ ticket ‘…. Le Commandement militaire l’avait alors intronisé …. puis évincé par le Clan des ultras (Belkheir, Nezzar, Mediene, Lamari, Touati, Ait Ourabi, Djebbar, etc.) à coups de massacres, assassinats, kidnappings, aux portes de la Capitale, la Citadelle, symbole du pouvoir ….. Et ils avaient ramené Boutef’, proposé par les très lobbyistes Anciens du MALG, puis adoubé par le Commandement ….
…. et la Dictature militaro-mafieuse continue !