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L’Algérie de l’énigme

L’Algérie de « l’ère démocratique » n’a jamais connu une situation sociopolitique aussi délétère que celle qui la caractérise aujourd’hui.
Une tension persistante à haut niveau, la suspicion au quotidien et une méfiance permanente dues au manque de confiance réciproque se sont en effet emparées de la classe politique nationale, et des citoyens, de sorte que même les partisans d’une même cause se livrent une guerre d’intérêts à visage découvert.
Quant à la guéguerre entre opposants, c’est une autre paire de manches ; tant et si bien que le pays, dorénavant, se meut au gré de mille et une contradictions et dissensions, terreau incontestable des tristes réalités qui, sous d’autres cieux, ont généré le pire.
Est-il besoin de rappeler ces malheureuses affaires de Chakib Khellil et de Khalifa et les autres faits qui touchent à la fois les ex généraux et bien sûr le tollé général entre les décideurs Bouchouareb ex-ministre de la république et l’homme d’affaires Issad Rebrab ? Et bien sûr cette burlesque affaire de 701 kg de cocaïne, dans les relents expectorants qui, ces jours-ci, ont secoué le pays et font tache d’huile et qui, bien au contraire, ont provoqué d’autres rebondissements notamment la nouvelle crise constitutionnelle qui touche l’Assemblée Populaire Nationale(APN).
L’hypocrisie politique qui transforme le mensonge en vérité et ma vérité en mensonge. Tout cela ne constitue que la face visible de l’iceberg qui, a priori, permet de savoir ce que pense la classe politique, en général, silencieuse jusque-là, de tous ces changements. La face invisible, quant à elle, cache sournoisement les intentions réelles de chaque homme politique, notamment les affidés du régime en place, sur ce débat éminemment politique.

 Slimane Alem

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