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vendredi 19 avril 2024
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ORAN- Treize (13) migrants clandestins et une fillette de 5 ans ont été pris en charge par les services de la protection civile après avoir été interceptés au large d’Arzew (Oran), a-t-on appris vendredi auprès de la cellule de communication de la direction locale de ce corps.

La petite fille et les treize migrants âgés de 19 à 35 ans ont été interceptés tôt dans la matinée et ramenés sur la terre ferme par les unités compétentes des garde-côtes, a-t-on indiqué de même source.

Six d’entre eux souffrant d’hypothermie ont été évacués vers la polyclinique d’Arzew, tandis que les autres ont été remis aux instances judiciaires compétentes.

APS

Les incroyables accusations à l’encontre de Adlène Mellah

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Une quinzaine de jours après sa libération, le journaliste et éditeur Adlène Mellah  est de nouveau emprisonné il est entrain de vivre avec deux autres personnes en sa compagnie une situation des plus inédites. Les avocats ayants pris en charge  l’affaire assurent que la série d’accusations  attribuées à Mellah et son photographe Abdelaziz Laadjel, ainsi qu’à l’artiste Nekrouche Adbdelhafid  n’ont pas été utilisées depuis la grève insurrectionnelle du Front islamique du salut (FIS) dissout au début des années 90.

« Les accusations enregistrées cette fois sont inédites elles ont disparues du vocable de la justice algérienne depuis les manifestations qu’a connu le pays pendant la période du FIS » a déclaré Me Hassen Brahmi.  D’après lui, l’attroupement, la rébellion commise en réunion de plus de deux personnes, la provocation directe à un attroupement non armé et  l’outrage avec violence faits à des fonctionnaires et institutions de l’Etat, sont des accusations valables dans les manifestations violentes marquées par une confrontation physique.  « Or ce n’est pas le cas des trois accusés en question » explique Me Brahmi.

« Adlène Mellah  et son photographe ont été présent au rassemblement des artistes pour couvrir l’événement et  l’artiste Nekrouche Adbdelhafid  était juste de passage pour assister à une pièce de théâtre au TNA, les poursuivre en justice et les mettre en prison pour cette raison relève de l’injustice » a ajouté l’avocat.

Adléne Mellah a été placé ce mardi 11 décembre sous mandat de dépôt lors de sa  présentation devant le procureur de la République près du tribunal de Bab El-Oued.  Tandis que son photographe et  l’homme de théâtre venu de Tizi Ouzou au TNA ont été relaxés. Les trois accusés seront  jugés le 18 décembre prochain par le tribunal de Bab El Oued. Entre temps leur avocat estime que l’incarcération de Mellah, le motif d’accusation et la peine encourue sont contraires à la Constitution. Il également souligné que des dizaines d’avocats vont se constituer pour défendre, non seulement les trois personnes en question, mais les droits de l’homme en Algérie. « On pense à baptiser la journée du 18 décembre, journée nationale pour la défense des droits de l’homme » a-t-il signalé.

Notons que Mellah a été arrêté le 09 décembre 2018, alors qu’il participait devant le théâtre national à Alger à une manifestation de soutien au chanteur Réda Hmimed, alisa Reda City 16, en détention depuis octobre dernier.

Par Lynda Abbou

Source : Maghreb Emergent

La Présidentielle aura bien lieu en avril 2019

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La Présidentielle aura bien lieu en avril 2019, affirme le journal gouvernemental El Moudjahid

L’élection Présidentielle aura bien lieu en avril 2019, affirme le journal gouvernemental El Moudjahid. Que ceux qui émettent les doutes sur la tenue de cette échéance se détrompent, souligne encore le quotidien. Dans son éditorial du Jeudi 13 décembre, le journal étatique est implacable. “Le discours officiel, comme celui de la majorité présidentielle, se caractérise par une grande clarté, à propos des prochaines échéances électorales. L’élection présidentielle aura lieu comme convenu, au mois d’avril prochain”.

Pour El Moudjahid, si le chef de l’Etat n’a pas encore exprimé sa volonté de se porter candidat ou non à la Présidentielle d’avril 2019, il est évident pour lui que “le prochain rendez-vous électoral” soit l’occasion pour faire respecter “la souveraineté du peuple algérien” et que “seules les urnes sont à même de trancher dans une compétition pluraliste”.

El Moudjahid souligne dans ce sillage que “le discours officiel, comme celui de la majorité présidentielle, se caractérise par une grande clarté, à propos des prochaines échéances électorales.” Le journal étatique souligne aussi que “le Chef de l’État, dont le mandat s’achève à cette date-là, a été sollicité à poursuivre sa mission, et donc à être candidat par les principales formations politiques, des organisations syndicales et patronales et le mouvement associatif.” Ses soutiens, précise-t-on encore, ”à l’image de l’Alliance présidentielle, qui se compose des quatre grandes formations politiques et qui vient de tenir une réunion de coordination, ou encore du ″Front national des partis politiques″, né il y a quelques jours et regroupant quatre formations, se préparent et se mobilisent.”

Allant à contre courant de ceux qui émettent des doutes sur l’organisation d’une Présidentielle en avril prochain, El Moudjahid semble croire que “le respect des échéances électorales fait partie du socle de nos valeurs démocratiques, et constitue, pour chacun et pour tous, une grande visibilité politique.”

Concernant ceux qui doutent de la tenue de l’échéance électorale dans ses délais fixés par la Constitution, El Moudjahid les qualifient de “spéculateurs” et assure que c’est l’expression “d’un médiocre marketing”. “Maintenant que certains tentent de servir à l’opinion publique leurs spéculations, qu’ils présentent comme des certitudes, à l’exemple du report de l’élection présidentielle, cela fait partie d’une stratégie de la confusion, et ne constitue qu’un médiocre marketing qui traduit un manque flagrant de confiance en soi”, conclut l’éditorial de El Moudjahid.

 

HuffPost Algérie

Naïma Salhi chassée par les citoyens de Naciria (vidéo)

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La présidente du minuscule Parti de l’Équité et de la Proclamation(PEP), Naïma Salhi a été chassée par les citoyens de la commune de Naciria,dans la wilaya de Boumerdès. « Vous êtes une raciste cultivant un discours de haine », criait la foule. Celle qui se targue d’être « la mère de tous les Algériens s’est entourée de plusieurs gardes du corps lors de cette visite.

Naïm Salhi a imposé sa présence à l’occasion d’une cérémonie d’inauguration d’un projet de gaz naturel dans le village de Boumeraou, (Naciria), ce jeudi matin. La députée a, cependant, été accueillie tièdement, avant que cette rencontre ne devienne éprouvante pour la population locale.

Que fallait-il attendre de leur part ? Ce n’est, en fin de compte, qu’un retour de manivelle après toutes les ignominies proférées par Naïma Salhi contre tout ce qui a trait à l’identité AMAZIGHE.

« Vous êtes raciste ! », criait la foule en invitant la députée à quitter les lieux. « Personne ne vous a invité », ajoutent des personnes qui l’entouraient. La scène a été immortalisée dans cette séquencevidéo mise en ligne par la page Naciria Laεzib infos

https://youtu.be/XLNTRWfwhZM

Source : Algérie Focus

Maroc : plus de 10.000 écoles sans électricité, ni eau, ni assainissement

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Un rapport de la Cour des comptes pointe du doigt « la dégradation de certains établissements scolaires » et dénonce « l’exploitation d’écoles sans raccordement aux réseaux d’eau, d’électricité et d’assainissement ».

La Cour des comptes a dressé un rapport sans concession au sujet des insuffisances du Programme d’urgence 2009-2012 du ministère de l’Education nationale.

Le rapport s’attaque, entre autres, aux insuffisances en matière de raccordement des établissements scolaires aux réseaux d’eau, d’électricité et d’assainissement, et à l’état de délabrement avancé des salles.

Concernant la rentrée scolaire 2016-2017, le document note 9.365 salles délabrées et des établissements scolaires sans murs de clôture et sans terrains de sport ainsi que d’autres sans raccordement aux réseaux d’eau, d’électricité et d’assainissement.

Malgré les moyens dédiés à la réhabilitation et à l’aménagement de tous les établissements scolaires, le système éducatif continue ainsi à exploiter:

– 6.437 établissements sans réseaux d’assainissement,

– 3.192 établissements non raccordés au réseau d’eau potable,

– 681 établissements non branchés au réseau d’électricité,

– 9.365 salles délabrées.

Le Programme d’urgence 2009-2012 s’est fixé comme objectifs le raccordement de l’ensemble des établissements scolaires aux réseaux d’eau, d’électricité et d’assainissement, la réfection de tous les internats et les salles en mauvais état ainsi que le renouvellement des équipements et mobiliers dégradés.

Ces objectifs ont enregistré « des taux de réalisation élevés sans pour autant être totalement atteints », relève le rapport.

Par Y. J.

Source : medias24.com

 

Gilles Kepel : « Pour les islamistes, la fête de Noël est impie »

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L’auteur de l’important ouvrage « Sortir du chaos » * décrypte l’attentat de Strasbourg et le replace dans la situation d’ensemble du terrorisme djihadiste en France.

Question. – L’auteur présumé de l’attentat de Strasbourg, Chérif C., est à la fois fiché S radicalisé et braqueur de banques. Cela vous surprend-il ?

Gilles KEPEL. – Le terroriste présumé présente des caractéristiques assez communes dans ce milieu : l’hybridation entre le djihadisme et la grande délinquance. C’était le cas de beaucoup de Français en Syrie, qui ont souvent eu des fonctions importantes dans l’État islamique, soit dans les services de sécurité de Daech, soit en tant qu’émirs militaires sur le front. Ce profil est également emblématique des terroristes islamistes qui ont frappé le territoire français ces dernières années au carrefour entre la délinquance, le salafisme et la prison. On touche ici la difficulté éprouvée par notre système carcéral pour gérer le djihadisme afin de maintenir la paix sociale en prison. D’une part, les islamistes condamnés avant les vagues d’attentats de 2015-2017 vont être libérés rapidement dans la mesure où les peines étaient alors plus légères qu’elles n’ont été depuis. Ils vont se retrouver dans le circuit avec de possibles nouveaux passages à l’acte. D’autre part, les conditions d’incarcération font qu’un certain nombre de braqueurs issus de quartiers « sensibles », quand ils retrouvent derrière les barreaux des amis passés par la Syrie, se convertissent facilement au djihadisme. Ils y voient une justification à leurs actions et la possibilité d’utiliser leur violence dans une perspective qui leur garantira le paradis et la rédemption dans l’au-delà à partir du moment où leurs cibles sont des « infidèles » ou des « apostats ». Le problème est que l’Administration pénitentiaire n’a toujours pas arbitré entre deux choix : soit le suivi des individus dans des quartiers réservés, ce qui peut conduire à créer des contre-pouvoirs en prison et à bousculer le rapport de force entre détenus et administration ; soit le mélange de ces djihadistes avec les détenus de droit commun au risque d’exposer ces derniers au même endoctrinement, ce qu’on privilégie aujourd’hui.

Le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur a invité « à la plus grande prudence » en ce qui concerne la qualification terroriste des faits.

« C’est un individu connu pour beaucoup de délits autres que liés au terrorisme », a précisé Laurent Nuñez.

C’est un peu le débat qu’il y a eu ces dernières années. Est-ce que l’on considère que le djihadisme est une chose superficielle et passagère et qu’il y a simplement une islamisation de la radicalité ? C’est cette thèse que l’Administration pénitentiaire a longuement retenue en d’une ville dans laquelle le nombre de fichés S est particulièrement important. Il y a également eu des départs de familles entières et de bandes entières des quartiers « sensibles » de la métropole alsacienne vers l’État islamique et déjà plusieurs condamnations dans des procès récents. Enfin, pour les islamistes, la fête de Noël qui approche est impie. On se souviendra qu’il y a deux ans, à Berlin, le 19 décembre 2016, c’est un marché de Noël qui avait été visé par le terroriste Anis Amri lors d’une attaque au camionbélier. Cela n’a rien d’un hasard.

Plus d’un an après la chute de Raqqa, la question du terrorisme n’est donc pas derrière nous ?

La chute de Raqqa, il y a un peu plus d’un an, a eu un effet déstabilisant sur la mouvance djihadiste, qui s’était habituée à une coordination des attentats depuis l’État islamique. On percevait un flottement en termes de mode opératoire. En revanche, aussi bien sur les forums qu’à travers les retours des entretiens effectués en prison, on pouvait voir qu’il n’y avait aucun recul sur le plan idéologique. Au contraire. Depuis le début du mouvement des « gilets jaunes », on a pu voir que les sites djihadistes qui émettent depuis la Syrie, où il reste plusieurs centaines de Français, ont multiplié photos et commentaires sur les manifestations en France. Il semble que ces événements leur ont donné une forme de courage après l’abattement dans lequel les avait placés la chute de Raqqa. Pour eux, c’est le signe que la société française a des faiblesses et des failles profondes dans lesquelles il est possible de se glisser.

Vous êtes l’auteur d’un livre intitulé La Fracture. Celle-ci est-elle plus béante que jamais ?

On a observé une possible coïncidence entre deux groupes sociaux différents : d’une part, les classes moyennes inférieures « blanches » paupérisées incarnées par les « gilets jaunes » ; et d’autre part certains jeunes des banlieues « sensibles » qui ont profité des manifestations pour commettre des exactions et des pillages et s’adonner à la crémation de voitures, comme lors des émeutes de 2005. C’est de l’agrégation des différentes fractures que naît le chaos auquel la société française est confrontée. Cela crée un espace de violence sociale, de perte d’emprise du pouvoir politique qui offre une opportunité aux djihadistes et qui leur permet d’agir sans logistique et infrastructure lourde. Ce chaos est aussi lié au système international, en particulier celui du Moyen-Orient. Il faut se souvenir que le soulèvement des « gilets jaunes » est parti d’une augmentation insupportable du prix du carburant liée aux taxes, mais aussi aux fluctuations du marché pétrolier. La situation politique et sociale dans toute l’Europe a aussi été marquée par la révolte des classes populaires paupérisées à la suite des gigantesques flux migratoires causés par les guerres civiles qui ont suivi les printemps arabes. C’est ce qui a rendu possible la percée de Salvini en Italie ou l’émergence de l’AfD en Allemagne. À travers le mouvement des « gilets jaunes » se dessine une alliance entre populisme de gauche et populisme de droite. Ce phénomène n’a pas encore de traduction politique parce que les « gilets jaunes » n’arrivent pas à faire émerger un leader et aussi bien Mélenchon que Marine Le Pen ne parviennent pas à récupérer le mouvement. Mais si la situation de chaos se prolonge et que l’islamisme djihadiste devient un adjuvant à ce chaos et permet de le cristalliser, on peut craindre que les élections européennes de 2019 ne se traduisent par une montée en puissance spectaculaire des extrêmes qui prendrait en tenailles les partis de gouvernement.

*« Sortir du chaos. Les crises en Méditerranée et au Moyen-Orient », de Gilles Kepel (Gallimard, 2018,

528 p., 22 €).

Propos recueillis par Alexandre Devecchio

Source : Le Figaro

Les Algériens première communauté immigrée

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En France, les étrangers représentaient 6,7% de la population en 2015, selon l’Insee, l’institut statistique français, qui vient de publier sur son site internet une synthèse des chiffres de l’immigration sur la base du recensement de 2015.

“La population étrangère vivant en France s’élève à 4,4 millions de personnes, soit 6,7% de la population totale”, écrit l’Insee dans ce panorama publié début décembre.

Les immigrés (nés étrangers à l’étranger, mais qui ont pu ensuite acquérir la nationalité française) étaient eux 6,2 millions soit 9,3% de la population totale.

Si on compare avec les pays voisins, l’Allemagne et le Royaume-Uni sont les pays “avec le plus grand nombre d’étrangers”, tandis qu’en France et en Italie le pourcentage est “autour de la moyenne européenne”, ajoute l’institut.

En ce qui concerne l’origine, en 2015 “44,6% des immigrés vivant en France sont nés en Afrique et 35,4% sont nés en Europe”. Les pays de naissance les plus fréquents sont l’Algérie (12,8%), le Maroc (12%), le Portugal (10,1%) et l’Italie (4,6%).

Sur le marché du travail, “66% des hommes immigrés occupent un emploi contre 69% de leurs homologues non immigrés. Pour les femmes, le taux d’emploi est de 48% parmi les immigrées contre 63% parmi les non-immigrées”, rappelle l’Insee, qui prend là des chiffres de 2017.

“Jusqu’au milieu des années 1970, les flux d’immigration étaient majoritairement masculins, comblant les besoins de main-d’oeuvre nés de la reconstruction d’après-guerre, puis de la période des Trente Glorieuses. En 1974, dans un contexte économique dégradé, un frein est mis à l’immigration de travail et l’immigration familiale se développe”, explique l’Insee.

“Depuis cette date, la part des femmes dans les flux d’immigration est croissante” et “en 2015, 51% des immigrés sont des femmes, contre 44% en 1968”, ajoute l’institut.

AFP

Retour de la pluie et de la neige à partir d’aujourd’hui sur les régions Ouest

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Des averses de pluie et de la neige seront enregistrées à partir d’aujourd’hui,  jeudi après-midi sur les régions Ouest du pays, a indiqué mercredi une responsable de l’Office national de la météorologie (ONM).

« C’est une perturbation hivernale classique mais tout de même rapide car l’amélioration sur les régions centre et Ouest du pays va s’opérer à partir de samedi », a précisé à l’APS la chargée de la communication de l’ONM, Houaria Benrakta, ajoutant que s’agissant de l’Est du pays le changement « sera effectif le dimanche ».

Un froid modéré va toucher les régions Ouest du pays, a-t-elle dit, relevant que cette perturbation va enregistrer des vents forts surtout sur la partie côtière et rendant la mer « agitée ». Des averses de pluie accompagnées de la grêle seront enregistrées dans la nuit de jeudi à vendredi sur la même partie du territoire, avec risque de chute de neige sur les reliefs dépassant les 1.000 mètres d’altitude, a-t-elle ajouté.

Cette perturbation météorologique va toucher les régions Centre et Est du pays durant la journée de vendredi, a noté la même responsable, expliquant qu’un temps pluvieux et nuageux sera enregistré. Ces pluies risquent d’être « assez marquées », a-t-elle noté, ajoutant que des chutes de neige sont prévues sur les reliefs du Centre et des Aurès dépassant les 1.000 mètres d’altitude.

APS

Le Maroc ne veut pas organiser la Coupe d’Afrique

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Des mois de suspens pour rien. Le Maroc ne sera finalement pas candidat à l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2019.

L’annonce a été confirmée par le ministre de la Jeunesse et des Sports Rachid Talbi Alami à la chaine Arryadia. « Officiel. Le #Maroc ne sera pas candidat à l’organisation de la #CAN2019 (déclaration du Ministre de la Jeunesse et des Sports M. Rachid Talbi Alami », écrit la chaine sur son compte Twitter.

Les pays intéressés ont jusqu’à vendredi pour déposer leur candidature et pour l’instant seule l’Afrique du Sud s’est montrée intéressée mais attend que la Confédération africaine de football (CAF) lui fasse la demande.

« Nous sommes en effet intéressés par l’organisation de la CAN l’année prochaine. Nous avons toutes les infrastructures et les stades pour accueillir ce type d’événement, comme nous l’avions fait en 2010 avec la Coupe du Monde Fifa, avait déclaré la ministre des Sports il y a quelques jours, ajoutant que c’est à la CAF de nous contacter, mais pour nous, nous sommes prêts à prendre la relève. »

Prévue du 15 juin au 13 juillet prochain, cette coupe d’Afrique sera la première à être organisée avec 24 équipes au lieu de 16 jusqu’à maintenant.

 

Source : bladi.net

 

Ce que l’on sait de l’attentat à Strasbourg

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À minuit, l’assaillant Chérif C. est toujours en fuite après avoir ouvert le feu près du marché de Noël, faisant 2 morts, une personne en état de mort cérébrale et 12 blessés.

La traque se poursuit. Au total, plus de 700 membres des forces de sécurité sont aux trousses de l’assaillant. La Suisse, située à 130 kilomètres au sud de Strasbourg, a également renforcé son dispositif à la frontière. Le gouvernement a placé la France en « urgence attentat ». Près de 420 policiers sont mobilisés – sécurité publique, CRS, PJ, Raid, Raid Bièvres, BRI, Sdat et police scientifique. Un appel à témoins a été lancé par les forces de l’ordre. Mais, à minuit mercredi soir, il n’avait toujours pas été retrouvé.

Les autorités ont pensé un moment qu’il pouvait avoir passé la frontière et s’être réfugié à Kehl, juste de l’autre côté du Rhin : « La coopération excellente avec les autorités allemandes nous a permis d’agir. Le site où nous pensions qu’il avait pu se loger a été immédiatement quadrillé par les forces de l’ordre allemandes et il n’était, hélas, pas sur ce site-là », a relevé Christophe Castaner.

« À 19 h 47, il est apparu au 10, rue des Orfèvres, en plein cœur de Strasbourg et du marché de Noël », a expliqué le ministre de l’Intérieur devant l’Assemblée nationale. L’assaillant ouvre alors le feu sur des passants avec un pistolet automatique dans cette artère commerçante située à quelques dizaines de mètres de la cathédrale de Strasbourg et près du traditionnel marché de Noël. Le suspect est rapidement identifié, il s’agit de Chérif C., un homme de 29 ans né à Strasbourg, bien connu de la police. Il a « semé la terreur […] sur trois points de la ville », selon les mots de Christophe Castaner.

Il évolue ensuite rapidement dans ce quartier piéton de l’hypercentre, empruntant successivement plusieurs rues et ruelles. « Pendant ce périple, trois personnes, des citoyens, ont tenté de l’interpeller. L’une d’elles a été blessée à coups de couteau », a raconté le ministre, parlant de « héros ». De nombreuses personnes fuient le centre-ville à la hâte, tandis que des témoins entendent l’assaillant crier « Allah Akbar ».

Sur son chemin, il croise quatre militaires de l’opération Sentinelle, alertés par les tirs. L’homme fait feu dans leur direction, la patrouille riposte et le blesse à un bras, mais il parvient à s’échapper. « Les militaires de la force Sentinelle ont fait usage de leurs armes pour tenter d’intercepter l’assaillant. Entre 20 h 20 et 21 heures, il s’est confronté par deux fois à nos forces de sécurité avec systématiquement des échanges de tirs », a-t-il développé.

Dans sa course meurtrière, l’homme tue trois personnes et en blesse treize autres, dont huit gravement. « Certains ont eu une balle dans la tête », a également indiqué Roland Ries, sur BFM TV. Selon le maire de la capitale alsacienne, les victimes sont principalement des hommes, dont un touriste d’origine thaïlandaise. Chérif C. s’engouffre dans un taxi et quitte la « Grande-Île » (le centre historique) peu après 20 heures. Le chauffeur de taxi, indemne, dira aux policiers que le suspect est blessé. L’état-major des armées a par ailleurs indiqué qu’un soldat Sentinelle avait été blessé légèrement à la main par le ricochet d’un tir de l’assaillant. Les victimes ont « entre 20 et 65 ans », ce sont « des personnes en bonne santé, qui se promenaient », a noté le professeur Pascal Bilbault, responsable du Samu et des urgences à Strasbourg.

Très fréquenté, le site du marché de Noël est sous étroite surveillance dans le contexte de menace djihadiste élevée, d’autant que le site avait fait l’objet d’un projet d’attentat en décembre 2000. « On a entendu plusieurs coups de feu, trois peut-être, et on a vu plusieurs personnes courir. L’une d’elles est tombée, je ne sais pas si c’est parce qu’elle a trébuché ou parce qu’elle a été touchée. Les gens du bar ont crié ferme, ferme, et le bar a été fermé », a raconté un témoin joint par l’Agence France-Presse et confiné dans son appartement.

Selon le récit d’une source proche du dossier, Chérif C. a été déposé en taxi dans le quartier du Neudorf, au sud de la ville. Entendu comme témoin, le chauffeur de taxi a indiqué que l’homme lui avait demandé de le conduire dans ce quartier, sans donner d’adresse précise. L’individu, pour justifier ses blessures, a évoqué son passage à l’acte auprès du chauffeur. Aux alentours de 20 h 20, il est aperçu marchant dans la rue de Saint-Dié, toujours dans le quartier de Neudorf. Il y rencontre des policiers qui lui intiment l’ordre de s’arrêter. Chérif C. tire dans leur direction et prend de nouveau la fuite. Mais des policiers retrouvent sa trace et les échanges de tirs reprennent. Encore une fois, il réussit à échapper aux forces de l’ordre et s’évanouit dans la nature.

Un lourd passé judiciaire

C’est « un homme très défavorablement connu pour des faits de droit commun pour lesquels il a fait l’objet de condamnations en France et en Allemagne et pour lesquels il a purgé ses peines », a indiqué Christophe Castaner. Selon une source proche de l’enquête, le fuyard a été fiché S en 2016, l’abréviation pour « Sûreté de l’État », par les services antiterroristes. Il avait été signalé par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) lors d’un passage en prison, où il s’était fait remarquer pour des violences et pour son prosélytisme religieux, d’après la même source. « Il a fait plusieurs séjours en prison et c’est à l’occasion de ces séjours en prison qu’a été détectée une radicalisation, mais, dans la pratique religieuse, jamais de signe de passage à l’acte », a précisé le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez.

Avant l’attaque du mardi 11 décembre, le fuyard était déjà recherché, mais dans une affaire distincte, un vol à main armée, selon une source proche du dossier, tandis qu’une autre source a évoqué une enquête pour une tentative d’homicide. Le matin même, une opération des gendarmes a eu lieu à son domicile qui a été perquisitionné, mais les enquêteurs n’ont pas retrouvé la trace de cet homme, alors introuvable.

Se sachant recherché, le suspect a-t-il basculé dans un périple meurtrier et pourquoi ? Si ses motivations précises restent à établir, le parquet antiterroriste a estimé les indices suffisants pour ouvrir une enquête pour « assassinats et tentatives d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste ». Le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz, qui a succédé mi-novembre à François Molins, devait s’exprimer ce mercredi 12 décembre, a indiqué Christophe Castaner.

La police nationale a diffusé un appel à témoins pour retrouver l’auteur présumé de l’attentat du marché de Noël de Strasbourg, Chérif Chekatt, activement recherché. « Individu dangereux, surtout n’intervenez pas vous-même », met en garde la police nationale sur son compte Twitter, décrivant un individu de 1,80 m, de « corpulence normale », et appelant toute personne en possession « d’informations permettant de le localiser » à composer le 197.

Une traque et d’importants moyens

D’importants moyens sont déployés pour la traque du tireur en fuite. Sur le terrain, « 350 personnes » sont mobilisées, dont une centaine de membres du personnel de la police judiciaire appuyés par deux hélicoptères, les brigades de recherches et d’intervention (BRI) de la PJ parisienne et le Raid, mais aussi des soldats de Sentinelle, a détaillé le ministre. Des moyens supplémentaires doivent être dépêchés sur Strasbourg qui fera l’objet d’un « quadrillage renforcé ». Le ministre a annoncé par ailleurs un « contrôle renforcé aux frontières » dans le cadre de l’élévation du plan Vigipirate désormais porté au niveau « urgence attentat ».

Cette mesure comprend « la mise en place de contrôles renforcés aux frontières, et des contrôles renforcés sur l’ensemble des marchés de Noël en France pour éviter le risque de mimétisme », a-t-il poursuivi. « Il y aura aussi en complément une mobilisation plus forte encore du dispositif sentinelle sur l’ensemble du territoire. » Dans la soirée, le chef de l’État a exprimé sur Twitter la solidarité de la « nation tout entière » après avoir présidé à Beauvau une réunion de crise interministérielle en présence du Premier ministre Édouard Philippe.

« On a eu la boule au ventre en partant (travailler ce matin à Strasbourg) parce qu’on fait le centre-ville. On ne sait pas comment ça va se passer », s’inquiétait Cathia, livreuse habitant à Erstein, au sud de Strasbourg, présente dans une des rues ensanglantées la veille. À quelques pas de là, place Kléber, au pied de l’emblématique sapin de Noël resté illuminé toute la nuit, les employés municipaux salaient le sol gelé tandis que quelques policiers armés étaient présents dans le centre de la ville ainsi que plusieurs équipes de télévision. Étudiant en médecine, Antoine, 20 ans, avait « du mal à croire que c’est arrivé ici ». « On n’arrive pas à coller l’idée d’une telle violence à côté de lieux qu’on fréquente tous les jours. On a du mal à imaginer l’après, car on n’a jamais vécu ça. C’est une première fois à Strasbourg, une ville assez paisible. »

Le marché de Noël restera fermé mercredi et jeudi, les drapeaux mis en berne et les spectacles annulés. Les écoles, collèges et lycées seront ouverts pour les élèves ne pouvant pas être gardés par leurs parents. Le traditionnel marché de Noël de Strasbourg avait fait l’objet d’un projet d’attentat en décembre 2000. Il est protégé en permanence par un important dispositif de surveillance. Environ 260 policiers nationaux sont notamment mobilisés. En décembre 2016, le marché de Noël de Berlin avait été visé par un attentat au camion-bélier revendiqué par le groupe État islamique, qui avait fait douze morts.

Source : Le Point.fr