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jeudi 28 mars 2024
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Wissem Sifouane libre, Mohand Saïd Attaf lourdement condamné

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Wissem Sifouane

Le tribunal criminel de deuxième instance près de la cour d’Alger a condamné Mohand Saïd Attaf à 4 ans de prison. Condamnée à 3 ans de prison, dont 18 mois avec sursis, Wissem Sefouane quitte la prison ce lundi 18 décembre 2023.

Malheureusement, ce n’est pas le cas pour son co-accusé, Mohand Said Attaf, qui a vu sa peine réduite à 04 ans de prison ferme et à une amende.  Wissem Sefouane (24 ans) a écopé, quant à elle, de 03 ans de prison, dont 18 mois avec sursis.

Il est à noter que le parquet a requis 15 ans de prison ferme à l’encontre des deux accusés. Mohand Said Attaf est également poursuivi dans un dossier criminel.

Les détenus d’opinion, Wissem Sefouane et Mohand Saïd Attaf, ont été condamnés le 8 mai dernier, par le tribunal criminel de première instance de Dar El Beida, wilaya d’Alger, respectivement à 3 ans de prison ferme et à 7 ans de prison ferme.

Là aussi, le parquet avait requis 15 ans de prison pour chacun des détenus.

Le procès de la détenue d’opinion Wissem Sefouane est programmé pour le 08 mai 2023 devant le tribunal criminel de première instance de Dar El Beidha, wilaya d’Alger.

La plaidoirie dans le dossier de la détenue d’opinion, Wissem Sifouane, devant la chambre d’accusation près la cour d’Alger ( Ruisseau), a eu lieu mercredi 30 décembre 2022. Il a été procédé à la fin d’octobre 2022 au transfèrment de la détenue d’opinion, Wissem Sefouane, de la prison de Bouira vers celle de Koléa, wilaya de Tipaza.

Wissem Sifouane (24 ans) a été placée sous mandat de dépôt par le juge d’instruction du tribunal de Bouira le 17 janvier 2022 .

Elle est placé en détention à la prison de Saïd Abid (Bouira).

Pour rappel, Wissem Sifouane a été placée en garde à vue à la brigade de gendarmerie nationale de Bechloul depuis son arrestation mercredi 12 janvier 2022 avec perquisition au domicile familial par des éléments de la gendarmerie nationale.

L.M./Cnld

Les tyrans et la présidentielle !

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Tebboune

On le sait, les tyrans ont toujours des amis. Tout le monde ou presque cherche leur compagnie, du moins jusqu’à leur chute. Ce qui n’est pas le cas des victimes de l’arbitraire.

Les anciens détenus d’opinion en Algérie en savent quelque chose. Ils vivent, certes avec dignité, mais comme des parias. Ils sont considérés comme infréquentables. La peur de représailles du pouvoir y est pour l’essentiel. Mais rien ne dure, autrement les Pharaons auraient toujours régné et la dictature de Pinochet ou Franco continuerait encore à torturer, tuer…

Certes gouverner avec tyrannie est facile car le dictateur ou tyran s’affranchit du devoir de convaincre les oppositions, voire les voix dissidentes. Tout cela nous ramène évidemment à la situation de notre pays. Depuis l’intronisation de Tebboune au pouvoir le 12 décembre 2019 par le général Ahmed Gaïd Salah, les mécanismes de la démocratie ont été systématiquement démantelés. Un ordre arbitraire sans commune mesure est mis en place au mépris des lois de la république. Avec des milliers d’Algériens passés par la case prison pour leurs opinions, les interdictions de toute expression libre dans les médias, la suspension de journaux, la dissolution d’ONG de droits de l’homme et d’associations de la société civile, Abdelmadjid Tebboune ne peut se prévaloir d’être un démocrate. Encore moins de bâtisseur, quand on voit la situation économique dans laquelle macère le pays.

En cela, Tebboune bénéficie de soutiens au sein indéniable de l’état-major de l’armée et de l’Etat profond. Une évidence en Algérie : un candidat comme Tebboune sans assise populaire, sans parti, sans appareil politique, n’a aucune chance d’arriver au pouvoir dans une présidentielle libre et démocratique. Mais on est en Algérie, où les présidents sont le fait de l’Etat profond. Alors convoquer le peuple et sa légitimité comme se flatte de le répéter c’est se moquer de l’intelligence du peuple.

A une année de la présidentielle, une question s’impose : va-t-on assister à un simulacre d’élection encore une fois et de fait compromettre de nouvelles générations d’Algériens ?

Afrique du Nord News

Les otages israéliens tués «par erreur» à Gaza brandissaient un drapeau blanc

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Attaque du 7 octobre

Israël observe samedi 16 décembre un deuil après la mort de trois otages tués « par erreur » par ses soldats dans la bande de Gaza. Selon l’enquête préliminaire sur l’incident, les trois otages brandissaient un drapeau blanc lorsque les troupes ont ouvert le feu, l’un d’entre eux criait à l’aide en hébreu. 

Le Hamas a fait état de « combats acharnés » dans le secteur de Jabaliya et de frappes aériennes et de tirs d’artillerie intenses à Khan Younès. 

Israël observe samedi un deuil après la mort de trois otages tués « par erreur » par ses soldats dans la bande de Gaza assiégée. Les victimes ont été tuées au cours d’opérations dans un quartier de la ville de Gaza. Selon l’enquête préliminaire sur l’incident, les trois otages brandissaient un drapeau blanc lorsque les troupes ont ouvert le feu, l’un d’entre eux criait à l’aide en hébreu. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a, dès l’annonce de l’armée, regretté « une insupportable tragédie » qui plonge « tout l’État d’Israël dans le deuil ».

Des familles d’otages israéliens et des sympathisants ont défilé vendredi soir avec des photos de captifs devant le ministère israélien de la Défense à Tel-Aviv pour demander un accord immédiat en vue de leur libération. « Chaque jour, un otage meurt », pouvait-on lire sur une affiche alors qu’un drapeau israélien placé dans la rue a été aspergé de peinture rouge évoquant du sang. Un nouveau rassemblement est prévu samedi à Tel-Aviv.

David Barnea, le chef du Mossad, les services secrets extérieurs israéliens, aurait rencontré vendredi soir le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, selon une source proche du dossier. La rencontre était prévue en Europe et devait porter sur une seconde phase de trêve, afin de permettre la libération d’otages.

Le journaliste d’Al Jazeera, Samer Abou Daqa, tué vendredi dans une frappe israélienne dans la bande de Gaza, selon la chaîne qatarie, a été enterré ce samedi 16 décembre à Khan Younès dans le sud du territoire palestinien. Sa dépouille, sur laquelle avaient été posés son gilet pare-balles siglé « presse » et son casque, a été transporté à travers la foule à Khan Younès, avant d’être enterré dans un trou creusé par des confrères.

Huit palestiniens ont été arrêtés à Naplouse, en Cisjordanie occupée, où l’armée israélienne a lancé une nouvelle opération, selon l’agence de presse palestinienne Wafa. La violence s’est intensifiée dans ce territoire occupé après le déclenchement de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza de la guerre à Gaza.

Environ 18 800 Palestiniens ont été tués dans les frappes israéliennes sur Gaza depuis le 7 octobre, selon le gouvernement du Hamas. Près de 51 000 personnes ont également été blessées. Selon le ministère de la Santé de l’enclave, 70 % des victimes sont des femmes et des jeunes de moins de 18 ans. Plus de 1 200 Israéliens ont été tués.

RFI

Les régimes du Grand Maghreb convergent pour réprimer leurs peuples

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Simultanément avec Lakome.2 (Maroc), Maghreb Emergent et Mediapart (France), nous, publions ce texte collectif qui s’inquiète de l’état des libertés démocratiques dans l’ensemble du Grand Maghreb.

Signé par trente-trois organisations et plus de deux cents personnalités maghrébines, il en appelle aux forces intellectuelles, associatives et politiques afin de manifester leur « solidarité avec tous les détenus d’opinion, les réprimés et les marginalisés de la région ». Parmi les signataires :
– d’Algérie, Ihsane El Kadi, directeur de Radio M et de Maghreb Émergent, détenu d’opinion, des responsables d’organisations dissoutes (Rassemblement action Jeunesse-RAJ, Ligue algérienne de défense des droits de l’homme-LADDH) ou suspendues (Parti socialiste des travailleurs-PST) ;
– du Maroc, l’historien Maati Monjib, en liberté surveillée et interdit de sortie du territoire, des proches des journalistes détenus Omar Radi et Souleymane Raïssouni, et de Nacer Zefzafi, condamné à vingt ans de prison ; – de Tunisie, Cheïma Issa et Jawher Ben Mbark, membres du Front national du salut, poursuivis pour leurs opinions. Le communique :

Il semble que les rêves des peuples de la région se soient évaporés aujourd’hui, après l’espoir suscité par ce qu’on a appelé le « printemps arabe », qui a concerné, à divers degrés, la Tunisie, l’Egypte, la Libye, le Maroc puis, plus tard, l’Algérie, dont le Hirak a réussi non seulement à annuler la reconduction pour un cinquième mandat d’un président malade, épuisé et absent de la scène politique, mais aussi à revendiquer pendant des mois la liberté, la justice, la pluralité et la démocratie.

Au-delà de l’analyse des répercussions de la transition démocratique en Tunisie après le 25 juillet 2021, ou des causes de la guerre civile et de l’ingérence étrangère en Libye, ou des violations croissantes des droits et libertés à la suite des élections algériennes, ou de l’usage par l’Etat marocain de « techniques sournoises » d’un code pénal obsolète et contesté, de campagnes de harcèlement et de diffamation pour réprimer davantage la société civile et les journalistes indépendants, ou encore des atteintes aux libertés en Mauritanie, nous sommes aujourd’hui interpellés, en tant que militant(e)s associatif(ve)s, syndicalistes et politiques, intellectuel(le)s et artistes au sein de l’espace maghrébin et ailleurs, à plus de coordination et de solidarité pour :

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– redynamiser et défendre notre slogan que nous avons porté pendant des décennies, le slogan d’un « Maghreb des peuples » qui revendique la liberté, l’égalité, la justice, la pluralité et la démocratie ;

– unifier nos forces maghrébines, civiles et politiques, pour faire face à l’oppression et pour nous engager, par des actions communes, dans la solidarité avec tous les détenus, les réprimés, les marginalisés : déclarations, séminaires, réunions et manifestations… ;

– dénoncer toutes les agressions et les violations des droits et libertés perpétrées par le pouvoir dans chacun des pays du Maghreb, en les considérant comme une agression à l’encontre de tous les peuples de la région.

Contact : Maghreblibertes@gmail.com

Les premiers signataires

Fouad Abdelmoumni, économiste [MAROC]

Hichem Abdessamad, historien [TUNISIE]

Chafik Abdi, journaliste [ALGÉRIE]

Hakim Addad, militant politique [ALGÉRIE]

Lahouari Addi, sociologue [ALGÉRIE]

Abderazak Adel, universitaire [ALGÉRIE]

Fatna Afid, militante syndicaliste [MAROC]

Hassan Aglagal, militant des droits humains, président de l’AMDH Paris/ IDF [MAROC]

Ayad Ahram, défenseur des droits humains [MAROC]

Khadija Aïnani, militante des droits humains [MAROC]

Ali Aït Djoudi, militant associatif, défenseur des droits humains [ALGÉRIE]

Arezki Aït Larbi, journaliste free lance, éditeur [ALGÉRIE]

Mourad Aït Ouarab, journaliste [ALGÉRIE]

Sanhadja Akhrouf, militante féministe [ALGÉRIE]

Ahmed Akroud, militant des droits humains [TUNISIE]

Zineb Ali-Benali, professeure émérite des universités [ALGÉRIE]

Abdelkérim Allagui, professeur universitaire retraité, militant des droits de l’Homme [TUNISIE]

Mourad Allal, directeur de centre de formation [TUNISIE]

Tewfik Allal, militant associatif [ALGÉRIE]

Abdessalem Amakhtari, militant des droits de l’Homme et de l’immigration [MAROC]

Leïla Amili, militante associative [MAROC]

Ghanima Ammour, poétesse [ALGÉRIE]

Ali Anouzla, journaliste [MAROC]

Ahmed Arehmouch, activiste du mouvement amazigh [MAROC]

Sion Assidon, citoyen [MAROC]

Mehdi Attar-Semlali, militant associatif [MAROC]

Boualem Azahoum, militant associatif de l’immigration maghrébine et militant du hirak du Rif [MAROC]

Nabil Azouz, enseignant, militant pour la démocratie [TUNISIE]

Mehdi Baala, journaliste [ALGÉRIE]

Yamina Baïr, journaliste [ALGÉRIE]

Malika Bakhti, ingénieure d’études [ALGÉRIE]

Mohamed Bazza, militant associatif [MAROC]

Adda Bekkouche, ancien enseignant universitaire, maire-adjoint de Colombes [ALGÉRIE]

Habib Bel Hedi, producteur [TUNISIE]

Bochra Belhaj Hamida, avocate, ancienne députée de l’ARP [TUNISIE]

Fathi Bel Haj Yahya, écrivain [TUNISIE]

Souhayer Belhassen, présidente d’honneur de la FIDH [TUNISIE]

Fayçal Benabdallah, président de la FTCR [TUNISIE]

Faouzi Ben Abderrahman, militant politique indépendant [TUNISIE]

Rabaa Ben Achour, universitaire [TUNISIE]

Sana Ben Achour, juriste, présidente de l’association Beyti [TUNISIE]

Ali Ben Ameur, universitaire, militant des droits humains [TUNISIE]

Bachir Ben Barka, universitaire retraité [MAROC]

Madjid Benchikh, ancien doyen de la Faculté de droit d’Alger [ALGÉRIE]

Mustapha Benfodil, écrivain et journaliste [ALGÉRIE]

Hechmi Ben Frej, militant associatif [TUNISIE]

Saïda Ben Garrach, avocate au barreau de Tunisie et ancienne conseillère aux droits de l’Homme à la présidence de la république [TUNISIE]

Monia Ben Jemia, juriste [TUNISIE]

Saïd Benmerad, expert en développement local [ALGÉRIE]

Ali Bensaad, géographe [ALGÉRIE]

Mohamed Ben Saïd, médecin, militant des droits humains [TUNISIE]

Sihem Bensedrine, présidente de l’association Mémoire et citoyenneté [TUNISIE]

Raja Ben Slama, professeure des universités, psychanalyste [TUNISIE]

Abdou Berrada, journaliste [MAROC]

Hayat Berrada-Bousta, universitaire [MAROC]

Nourredine Bessadi, consultant indépendant [ALGÉRIE]

Sophie Bessis, historienne [TUNISIE]

Mohamed Bhar, artiste chanteur [TUNISIE]

Saïd Bouamama, sociologue, militant associatif [ALGÉRIE]

Mostefa Bouchachi, avocat [ALGÉRIE]

Abderrahmane Bouchène, éditeur [ALGÉRIE]

Larbi Bouguerra, membre de l’académie Beyt El Hikma [TUNISIE]

Hamid Bouhaddouni, militant associatif, défenseur des droits humains [MAROC]

Hocine Boukella, musicien [ALGÉRIE]

Alima Boumediene-Thiéry, avocate, parlementaire honoraire [ALGÉRIE]

Mouloud Boumghar, universitaire [ALGÉRIE]

Omar Bouraba, militant associatif [ALGÉRIE]

Ali Brahimi, juriste, militant démocrate [ALGÉRIE]

Nadia Chaabane, ancienne députée de la Constituante [TUNISIE]

Khémaïes Chammari, militant des droits de l’homme, ancien ambassadeur [TUNISIE]

Kacem Chebab, militant du FMVJ et et de la CMODH [MAROC]

Hédi Chenchabi, directeur de centre de formation [TUNISIE]

Henda Chennaoui, militante associative [TUNISIE]

Mouhieddine Cherbib, défenseur de droits humains [TUNISIE]

Khadija Chérif, féministe, militante des droits humains [TUNISIE]

Altya Chérif-Chammari, avocate, militante féministe [TUNISIE]

Alice Cherki, psychanalyste [ALGÉRIE]

Fatiha Cherribi, mère du journaliste détenu Omar Radi [MAROC]

Yasmina Chouaki, militante féministe [ALGÉRIE]

Larbi Chouikha, universitaire [TUNISIE]

Mohsen Chouikha, universitaire [TUNISIE]

Ahmed Dahmani, universitaire, défenseur des droits de l’Homme [ALGÉRIE]

Karima Dirèche, historienne [ALGÉRIE]

Saïd Djaafar, journaliste [ALGÉRIE]

Abdelnasser Djabi, sociologue [ALGÉRIE]

Yahya Djafari, enseignant retraité [TUNISIE]

Habiba Djahnine, réalisatrice, féministe [ALGÉRIE]

Nadir Djermoune, architecte urbaniste [ALGÉRIE]

Daikha Dridi, journaliste [ALGÉRIE]

Mohsen Dridi, militant associatif de l’immigration [TUNISIE]

Nassera Dutour, présidente du CFDA et et de la FEMED [ALGÉRIE]

Ali El Baz, militant de l’immigration [MAROC]

Nadia El Fani, cinéaste [TUNISIE]

Naceur El Idrissi, président du réseau ATMF [MAROC]

Ihsane El Kadi, journaliste, détenu d’opinion, directeur de Radio M et du journal électronique Maghreb Emergent [ALGÉRIE]

Tin Hinane El Kadi, universitaire [ALGÉRIE]

Driss El Khorchi, militant associatif [MAROC]

Rachid El Manouzi, président APADM [MAROC]

El Kabir El Miloudi, militant des droits humains [MAROC]

Hakim Fékih, activiste [TUNISIE]

Frej Fenniche, ancien haut-fonctionnaire aux Nations unies [TUNISIE]

Wahid Ferchichi, professeur de droit [TUNISIE]

Mohamed-Chérif Ferjani, universitaire [TUNISIE]

Abdelouhab Fersaoui, militant politique (ex-président de RAJ, association dissoute) [ALGÉRIE]

Yosra Frawes, ancienne présidente de l’ATFD [TUNISIE]

Souad Frikech, militante associative et des droits humains [MAROC]

Ahmed Galai, Solidarité laïque Méditerranée [TUNISIE]

Najla Gharbi, universitaire, chercheure [TUNISIE]

Sarra Grira, membre du comité éditorial de « Orient XXI » [TUNISIE]

Saloua Grissa, directrice de l’association Droit à la différence [TUNISIE]

Ali Guenoun, historien [ALGÉRIE]

Selma Hajri, médecin, militante des droits humains [TUNISIE]

Ayachi Hammami, avocat au barreau de Tunisie et ancien ministre des droits de l’Homme [TUNISIE]

Nabila Hamza, sociologue, conseillère municipale [TUNISIE]

Maher Hanine, sociologue, militant associatif et politique [TUNISIE]

Zaki Hannache, défenseur des droits de l’Homme [ALGÉRIE]

Abdennour Haouati, cadre gestionnaire à la retraite [ALGÉRIE]

Mohammed Harbi, historien [ALGÉRIE]

Fouad Hassam, syndicaliste [ALGÉRIE]

Abderrahmane Hedhili, président du FTDES [TUNISIE]

Mohammed Hennad, universitaire [ALGÉRIE]

Ghazi Hidouci, ancien ministre de l’économie, membre du CEDETIM [ALGÉRIE]

Abdelkérim Hizaoui, universitaire [TUNISIE]

Ouali Ilikoud, universitaire [ALGÉRIE]

Amar Ingrachen, éditeur et journaliste [ALGÉRIE]

Mohamed Iouanoughene, journaliste [ALGÉRIE]

Cheima Issa, membre du Front de salut national [TUNISIE]

Aïcha Jabrane, militante associative [MAROC]

Mohamed Jaite, avocat au barreau de Paris [MAROC]

Abderrahim Jamaï, avocat au barreau de Rabat, ancien bâtonnier, membre du collectif d’avocats en défense des détenus du hirak du Rif [MAROC]

Aboubakr Jamaï, enseignant/journaliste [MAROC]

Kamel Jendoubi, militant des droits humains [TUNISIE]

Abdelkébir Jmaiai, activiste associatif, militant des droits humains [MAROC]

Halima Jouini, féministe, militante de droits humains [TUNISIE]

Aïssa Kadri, sociologue [ALGÉRIE]

Habib Kazdaghli, historien universitaire, ancien doyen de la Faculté de la Manouba [TUNISIE]

Melek Kefif, médecin, militant associatif [TUNISIE]

Myriam Kendsi, artiste peintre [ALGÉRIE]

Tahar Khalfoune, universitaire [ALGÉRIE]

Abdelmoumen Khelil, militant des droits humains [ALGÉRIE]

Mohamed Khenissi, président de l’association Nachaz [TUNISIE]

Ramy Khouili, militant associatif et des droits humains [TUNISIE]

Hosni Kitouni, historien [ALGÉRIE]

Anouar Kousri, avocat, ancien vice-président de la LTDH [TUNISIE]

Aziz Krichen, économiste, ancien ministre-conseiller à la présidence de la république [TUNISIE]

Abdellatif Laâbi, écrivain [MAROC]

Souad Labbize, autrice [ALGÉRIE]

Kamel Lahbib, militant associatif, défenseur des droits humains [MAROC]

Djaffar Lakhdari, consultant [ALGÉRIE]

Olfa Lamloum, politologue [TUNISIE]

Samir Larabi, doctorant en sociologie [ALGÉRIE]

H’mida Layachi, écrivain et journaliste [ALGÉRIE]

Hakima Lebbar, psychanalyste, galeriste, militante pour la défense  des droits humains [MAROC]

Mohieddine Legha, secrétaire général de la LTDH [TUNISIE]

Adel Ltifi, historien [TUNISIE]

Gérard Maarek, urbaniste [TUNISIE]

Djemaa Maazouzi, professeure et chercheure [ALGÉRIE]

Fatimata M’Baye, avocate au barreau de Mauritanie et présidente de l’Association mauritanienne des droits de l’Homme (AMDH) [MAURITANIE]

Jawher Ben Mbarek, membre du Front de salut national [TUNISIE]

Insaf Machta, universitaire [TUNISIE]

Lotfi Madani, consultant, expert en communication [ALGÉRIE]

Ahmed Mahiou, ancien doyen de la Faculté de droit d’Alger, ancien président de la Commission du droit international de l’ONU, ancien juge ad hoc de la Cour internationale de justice [ALGÉRIE]

Mustapha Majdi, acteur associatif [MAROC]

Rachid Maloui, syndicaliste [ALGÉRIE]

Hicham Mansouri, journaliste [MAROC]

Jalel Matri, militant associatif [TUNISIE]

Imed Melliti, sociologue [TUNISIE]

Aziz Mkichri, militant associatif [MAROC]

Khadija Mohsen-Finan, universitaire [TUNISIE]

Maati Monjib, historien [MAROC]

Nabil Montassar, historien, syndicaliste et militant LTDH [TUNISIE]

Abdellatif Mortajine, militant de l’immigration [MAROC]

Mawaheb Mosbah, militante politique [TUNISIE]

Rosa Moussaoui, journaliste [ALGÉRIE]

Bachir Moutik, militant associatif [Sahraoui]

Chérif Msadek, militant associatif [TUNISIE]

Jamel Msallem, président d’honneur de la LTDH [TUNISIE]

Mohamed Nachi, sociologue [TUNISIE]

Hatem Nafti, journaliste essayiste [TUNISIE]

Youssef Thierno Niane, avocat au barreau de Mauritanie et représentant de l’Association mauritanienne des droits de l’Homme (AMDH) à Nouadhibou [MAURITANIE]

Mamamdou Niang, syndicaliste (CGTM) [MAURITANIE]

Omar Ouali, journaliste [ALGÉRIE]

Meziane Ourad, journaliste [ALGÉRIE]

Driss Radi, père de Omar Radi, journaliste détenu [MAROC]

Lilia Rebaï, féministe, militante des droits humains [TUNISIE]

Mahmoud Rechidi, militant politique, ex-SG du Parti socialiste des travailleurs (suspendu et réprimé) [ALGÉRIE]

Hamadi Redissi, universitaire, philosophe [TUNISIE]

Kahina Redjala, militante associative [ALGÉRIE]

Aziz Rhali, pharmacien, président de l’AMDH [MAROC]

Khadija Ryadi, défenseure des droits humains, lauréate du rix de l’ONU pour les droits de l’Homme [MAROC]

Messaoud Romdhani, militant des droits humains [TUNISIE]

Mohamed Sadkou, avocat au barreau de Rabat et défenseur de détenus d’opinion, d’activistes de mouvements sociaux et des journalistes Omar Radi et Soulaimane Raissouni, et de l’historien Maati Monjib [MAROC]

Fathia Saïdi, sociologue, enseignante chercheure à l’ISSH [TUNISIE]

Youssef Raissouni, proche de Souleymane Raissouni, journaliste détenu [MAROC]

Salhi, militant de droits humains [TUNISIE]

Saïd Salhi, défenseur des droits humains (vice-président de la LADDH, réprimée et dissoute) [ALGÉRIE]

Mamdou-Moctar Sarr, secrétaire exécutif du FONADH [MAURITANIE]

Jamila Sayouri, avocate, militante pour les droits humains [MAROC]

Youssef Seddik, écrivain philosophe [TUNISIE]

Sid Ahmed Semiane, auteur [ALGÉRIE]

Abderrahim Sioui, militant associatif [MAROC]

Tahar Si Serir, militant associatif [ALGÉRIE]

Hichem Skik, universitaire, militant politique [TUNISIE]

Hamouda Soubhi, militant altermondialiste [TUNISIE]

Saïd Sougty, président de l’ASDHOM [MAROC]

Sami Souihli, médecin, syndicaliste [TUNISIE]

Imad Stitou, journaliste [MAROC]

Taoufiq Tahani, universitaire et militant associatif [MAROC]

Samir Taieb, universitaire, ancien ministre [TUNISIE]

Alaa Talbi, militant associatif [TUNISIE]

Wassyla Tamzali, essayiste, féministe, activiste culturelle [ALGÉRIE]

Hocine Tandjaoui, écrivain [ALGÉRIE]

Atmane Tazaghart, écrivain et journaliste [ALGÉRIE]

Nadia Tazi, philosophe [MAROC]

Yassine Temlali, chercheur, historien [ALGÉRIE]

Fethi Tlili, militant associatif [TUNISIE]

Ridha Tlili, universitaire [TUNISIE]

Mokhtar Trifi, président d’honneur de la LTDH [TUNISIE]

Hamid Arab, directeur du site www.lematindalgerie.com (Algérie)

Françoise Valensi, médecin [TUNISIE]

Ahmed Zefzafi, père de Nacer Zefzafi, détenu d’opinion [MAROC]

Najet Zemmouri, militante des droits humains [TUNISIE]

Abdallah Zniber, militant associatif de l’immigration [MAROC]

Neïla Zoghlami Tlili, présidente de l’ATFD [TUNISIE]

ORGANISATIONS

Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (ACDA)

Association Adala Pour un procès équitable [MAROC]

Association de défense des droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM)

Association de parents et amis de disparus au Maroc (APADM)

Association des Marocains en France (AMF)

Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF)

Association Khamsa Solidaire Ici et Ailleurs [FRANCE]

Association Le droit à la différence [TUNISIE]

Association Le Pont de Genève [SUISSE]

Association Les mains libres [MAROC]

Association mauritanienne des droits de l’Homme (AMDH)

Association Perspectives El Amel Ettounsi

Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD)

Collectif Soumoud [TUNISIE]

Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT)

Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie (CGATA)

Confédération générale des travailleurs en Mauritanie (CGTM)

Coordination maghrébine des organisations des droits humains (CMODH)

Euro-Mediterraan Centrum Migratie & Ontwikkeling (EMCEMO) [PAYS-BAS]

Euromed-droits

Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR)

Forum marocain des alternatifs Sud (FMAS)

Forum marocain Vérité et justice (FMVJ)

Forum des organisations nationales des droits humains en Mauritanie (FONADH)

Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES)

Institut Mehdi-Ben Barka – Mémoire vivante

Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH)

Na’oura-Bruxelles

Nachaz-Dissonance [TUNISIE]

Riposte internationale [ALGÉRIE]

SOS Migrants

Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP) [ALGÉRIE]

Union des travailleurs immigrés tunisiens (UTIT)

Déclaration

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RIPOSTE INTERNATIONALE condamne avec la plus grande fermeté l’acharnement judiciaire dont fait l’objet le journaliste EL KADI IHSANE depuis février 2019 et qui tend à se banaliser du fait de sa chronicité .RIPOSTE INTERNATIONALE dénonce les procédés en totale violations des dispositions réglementaires et des traités internationaux régulièrement ratifiés. Les éléments en notre possession largement corroborés par l’entourage du journaliste, nous confirment la volonté de normaliser les derniers remparts du journalisme indépendant. RIPOSTE INTERNATIONALE se réserve le droit de saisir l’opinion et les institutions internationales sur ces incessantes attaques à l’encontre du droit fondamental de la liberté d’expression à la base aussi de la pratique libre du journalisme et son corollaire à savoir le droit à la libre l’information.RIPOSTE INTERNATIONALE témoigne de sa solidarité à l’égard du journaliste IHSANEEL KADI ; de sa famille et de la famille journalistique qui continue à honorer les valeurs d’une pratique empreinte d’éthique. RIPOSTE INTERNATIONALE exige la cessation de ces harcèlement à l’encontre des citoyens soucieux de l’avenir de leur pays ainsi que la cessation des procès spectacle et la libération inconditionnelle des détenus d’opinion et détenus politiques .RIPOSTE INTERNATIONALE prend à témoin la communauté internationale sur la dérive autoritaire des autorités algériennes étouffant toute possibilité de divergence .

pour le bureau fédéralele

président ALI AIT DJOUD

Appel aux éditeurs pour le Grand Prix Assia Djebar du Roman

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Les éditeurs algériens sont conviés à soumettre les œuvres de leurs auteurs pour la 7e édition du Grand Prix Assia Djebar du Roman. L’Entreprise nationale de communication, d’édition et de publicité (ANEP), organisatrice de ce prestigieux prix littéraire, a lancé un appel aux candidatures pour récompenser les meilleures œuvres de fiction publiées récemment.

Les maisons d’édition ont jusqu’au 15 avril prochain pour déposer neuf exemplaires de chaque titre en lice au siège de l’ANEP à Alger. Les romans éligibles doivent avoir été publiés entre le 14 avril 2022 et le 15 avril 2024, et n’avoir reçu aucune autre distinction auparavant. Les ouvrages peuvent être rédigés en arabe, en tamazight ou en français.

Un jury d’experts, présidé par Abdelhamid Bourayou, éminent spécialiste du patrimoine et de la littérature populaire, sera chargé d’évaluer les œuvres candidates. Il réunit des critiques littéraires, traducteurs, universitaires et poètes de renom, tels qu’Amina Belala, Lamis Saidi, Ahmed Ayad et Mohamed Ouzegla.

Créé en 2015, le Grand Prix Assia Djebar rend hommage à l’illustre romancière algérienne Fatima-Zohra Imalhayèn (1936-2015). Cette récompense vise à promouvoir la littérature algérienne et à lui offrir une audience internationale. Lors de la 6e édition, les lauréats étaient Abdallah Kerroum pour « Ettarhane » en arabe, Muhend Akli Salhi pour « Tit d yilled, ayen i d qqarent tewriqin » en tamazight, et Mohamed Abdallah pour « Le vent a dit son nom » en français.

La Rédaction

Mohamed Tadjadit, le jeune poète à la parole ardente

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La campagne #Libérez_Les tout au long du mois de Ramadan en partageant les histoires de personnes injustement détenues en Algérie. L’accent est mis aujourd’hui sur l’histoire de Mohamed Tadjadit, le jeune poète à la parole ardente.

Mohamed Tadjadit est né le 9 janvier 1994 à Bab El Oued à Alger. Comme de nombreux algériens, Mohamed est imprégné, de manière intime, familiale, par les valeurs de liberté qui ont animé les militants du mouvement national et les combattant de la guerre de libération. Il grandit à la Casbah d’Alger où il étudie à l’école primaire El Salam avant de rejoindre le collège Zine El Abidine en 2008. Il quitte le collège de son propre gré pour rejoindre le centre de formation professionnelle Ourida Medad à Soustara où il obtient un Certificat en cuisine.
Durant sa jeunesse, Mohamed s’implique au sein des scouts algériens. Il est également membre de la troupe Al Chihab à Bab El Oued et pratique le judo et la capoeira. Passionné par l’histoire de la Révolution algérienne, Mohamed aime discuter avec les « anciens » de son village familial d’Ihnouchene à Azeffoun. Il se passionne pour la poésie populaire. Il obtient un Certificat d’études en poésie du Centre culturel d’Ain Taya, certains de ses textes sont enregistrés auprès de l’Office national des droits d’auteur et des droits voisins (ONDA).

Comme des milliers de jeunes frappés par le chômage, Mohamed Tadjadit tente l’émigration clandestine vers la Turquie en 2016, où il travaille dans une usine pendant 19 mois, avant de prendre de nouveau le bateau vers l’Europe en passant par l’Ukraine. Ses camarades « harragas » maghrébins et lui restent bloqués sur le bateau pendant trois mois en raison du refus des autorités de les accueillir, jusqu’à ce que l’Organisation internationale de migration (OIM) intervienne pour les rapatrier dans leurs pays respectifs.

Avec l’avènement du Hirak en février 2019, la vie de Mohamed Tadjadit change radicalement. Le mouvement populaire lui donne l’espoir de vivre dignement dans son pays et de se réaliser. L’adhésion de Mohamed est totale. Ses poèmes en darija se font l’écho d’un retour à l’histoire avec un engagement pacifique pour le changement. Il est devenu le « poète du Hirak », une figure attachante qui tranche par son style populaire.

Très suivi sur les réseaux sociaux, Mohamed, le jeune « pacifique » des quartiers populaires, est surveillé par les services de sécurité. Il est victime des pires acharnements judiciaires et sécuritaires subis par les jeunes figures du Hirak. Arrêté avant chaque événement public auquel il se rend, Mohamed est détenu à quatre reprises entre 2019 et 2024. Il attend la programmation de son procès et se trouve présentement à la prison d’El Harrach (Alger).

Mohamed Tadjadit cumule plus de 30 mois d’emprisonnement au cours des cinq dernières années.

Ain Temouchent: peines confirmées en appel contre Chemeseddine Laalami et Said Riahi

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La Cour d’appel de Ain Temouchent a confirmé mercredi les peines prononcées en première instance contre les deux militants du Hirak, Chamesddine Laalami et Said Riahi.

Laalami écope d’un an de prison ferme tandis que Riahi se voit infliger une peine de 18 mois de détention ferme. Les deux hommes avaient fait appel après leur condamnation le 11 février dernier pour “outrage au Président” et “atteinte à l’unité nationale”.

La Rédaction

Le Tribunal de Bordj Menael se saisit à nouveau du dossier Toufik Hamadane

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Le tribunal correctionnel de Bordj Menael, wilaya de Boumerdes, se penchera le 31 mars prochain sur le cas du détenu Toufik Hamadane, dans le cadre d’un procès en opposition suite à sa condamnation par contumace à une peine de 3 années d’incarcération ferme.

Cette affaire remonte au 27 mai 2021 et implique également 4 co-prévenus, lesquels ont récemment comparu devant cette même instance judiciaire le 17 mars dernier.

Pour les faits qui lui sont reprochés, Toufik Hamadane avait été appréhendé le 27 mars 2022 à Naceria puis placé sous mandat de dépôt le 7 avril suivant par le juge d’instruction territorialement compétent.

Lors de l’audience du 17 mars écoulé, les détenus d’opinion Farid Belmokhtar, Abdellah Hanine, Fateh Hamzi et Ghilas Chaouche ont écopé de peines de 3 années d’emprisonnement dont une avec sursis, assortie d’amendes. Toufik Hamadane, quant à lui, a été condamné par défaut à une peine ferme de 3 ans, ainsi qu’à une sanction pécuniaire, l’intéressé n’ayant pu assister aux débats.

En effet, bien qu’incarcéré au niveau de l’établissement pénitentiaire de Koléa, le prévenu n’a pas été transféré pour cette audience, n’ayant reçu aucune notification à ce sujet. Son refus de se faire juger par vidéoconférence a entraîné la coupure de la liaison, motivant ainsi un jugement rendu en son absence.

Il convient de rappeler que lors des réquisitions, le ministère public avait demandé des peines de 4 années de détention ferme, assorties d’amendes de 300 000 dinars, à l’encontre des prévenus Belmokhtar, Hanine, Hamzi, Chaouche et 34 autres. Pour les absents à l’audience, dont Toufik Hamadane, 6 ans de prison ferme et 300 000 dinars d’amende avaient été requis.

Cette affaire, dans laquelle les prévenus sont poursuivis notamment pour attroupement, incitation à l’attroupement et atteinte à la sécurité nationale, avait précédemment connu plusieurs renvois, le dernier remontant au 3 mars 2024.

La Rédaction

Alger considère close l’affaire de la confiscation des biens de son ambassade à Rabat

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Lors d’une conférence de presse tenue mardi à Alger, Ahmed Attaf a déclaré que le Maroc a pris une décision jugée “appropriée” par l’Algérie suite à la réponse algérienne sur cette question. “La souveraineté de l’Algérie est entre de bonnes mains”, a-t-il affirmé.

M. Attaf a expliqué que c’est le Maroc qui avait initialement soulevé cette question de la confiscation envisagée des locaux de l’ambassade algérienne à Rabat. L’Algérie y a répondu, ce qui a amené le Maroc à prendre une décision mettant fin à cette affaire, selon le ministre.

Auparavant, l’Algérie avait condamné “dans les termes les plus énergiques” le projet marocain de confiscation des biens de son ambassade. Dans un communiqué, le ministère algérien des Affaires étrangères avait affirmé que le gouvernement répondrait à ces “provocations par tous les moyens appropriés”.

Ce communiqué qualifiait ce projet de “violation inqualifiable du respect et du devoir de protection” envers les représentations diplomatiques, contraire au droit et à la coutume internationale. Il dénonçait une “nouvelle phase escalatoire dans les comportements provocateurs” du Maroc envers l’Algérie.

SAMIR L.

“Le Maroc avec Israël” : la bombe lâchée par un porte-parole de l’armée israélienne

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Les propos fracassants d’Olivier Rafowicz, porte-parole francophone de l’armée israélienne, ont défrayé la chronique et suscité l’ire, jetant une lumière crue sur les positions divergentes du Maroc et de l’Algérie face au conflit israélo-palestinien.

Lors d’un entretien avec la chaîne i24 News, le représentant militaire n’a pas mâché ses mots, dénonçant sans ambages l’intransigeance algérienne tandis que le royaume chérifien, selon lui, fait désormais cause commune avec l’État hébreu.

“L’Algérie essaie de rallier le Fatah et le Hamas afin que les Palestiniens se coalisent contre Israël. Le Maroc, en revanche, est aux côtés d’Israël, tandis que l’Algérie se radicalise face à nous et face au Maroc”, a-t-il asséné avec une franchise désarmante.

Cette saillie verbale abrupte jette une lumière crue sur la position marocaine, pourfendant les tentatives diplomatiques visant à mettre en avant le soutien de Rabat à la cause palestinienne, notamment via la présidence du Comité Al-Qods par le roi Mohammed VI.

De fait, le silence assourdissant du souverain durant les récents affrontements meurtriers à Gaza tranche avec la voix tonitruante d’Alger, qui n’a eu de cesse de fustiger l’agression israélienne au Conseil de sécurité.

Pour Rafowicz, ce hiatus illustre les véritables priorités des deux royaumes. L’Algérie demeure ancrée dans sa posture panafricaniste et anti-impérialiste historique tandis que Rabat a choisi de privilégier ses intérêts personnels, escomptant l’appui d’Israël dans son différend avec le Polisario sur la question du Sahara occidental.

Ces déclarations tonitruantes ont naturellement suscité l’ire de nombreux observateurs, qui y ont vu une tentative d’ingérence caractérisée dans les affaires intérieures marocaines. Un nouveau camouflet pour la diplomatie de Rabat, dont les dénégations peinent à masquer l’inévitable rapprochement avec l’État hébreu.

Kamel AIDOUNE

Nassim Moudoud, un « amoureux » de la terre et de la culture amazighe condamné pour délit d’opinion

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La campagne #Libérez_Les tout au long du mois de Ramadan en partageant les histoires de personnes injustement détenues en Algérie. L’accent est mis aujourd’hui sur l’histoire de Nassim Moudoud, un « amoureux » de la terre et de la culture amazighe condamné pour délit d’opinion.

Moudoud Nassim est né le 3 janvier 1984 à Ait Oujahane au nord de Sétif. Il quitte l’école très jeune pour se vouer au travail de la terre et prendre soin de ses parents. Malgré la rudesse du travail dans les champs, Moudoud arrive à faire de la terre familiale un paradis maraîcher dont il récolte olives, fruits et légumes naturels.

Dans son petit village à Thamga, il consacre ses moments libres à la musique, sa grande passion, et à la culture amazighe. Inspiré par les grands noms de la chanson kabyle, il compose des mélodies et des chansons en l’accompagnant par la mandole, son instrument préféré.

Pour Nassim, la musique n’est pas un simple passe-temps, c’est un engagement profondément enraciné dans la culture. Plus tard, Nassim convertit une partie de l’ancienne maison familiale en un studio d’enregistrement, offrant un espace de création aux jeunes talents de la région. Ses compositions, bien qu’enregistrées, restent dans le domaine familial.

Le 13 décembre 2021, la quiétude de la vie de Nassim et sa famille est brutalement interrompue, lorsqu’une équipe de la gendarmerie nationale effectue une perquisition à son domicile. Accusé arbitrairement d’appartenir à une organisation terroriste en raison de ses publications sur les réseaux sociaux, Nassim est « arraché » à ses parents et à sa terre et placé en détention préventive à la prison d’Aïn Oulmene à Sétif.

Il est notamment poursuivi pour « apologie du terrorisme » et « appartenance à une organisation terroriste », en vertu de l’article 87 bis pour des liens présumés avec le Mouvement pour l’autodétermination de la région de Kabylie (MAK), organisation classée « terroriste » par les autorités algériennes depuis mai 2021.

Le parquet requiert la peine capitale avec pour élément attentatoire une opinion sur les réseaux sociaux. En janvier 2023, Nassim est condamné en première instance à dix ans de prison ferme, mais sa peine est réduite à cinq années ferme en appel. Sa famille, ses amis et son village attendent la décision suite à l’appel au niveau de la Cour suprême, avec l’espoir ardent qu’il soit libéré.

Le Conseil de sécurité adopte une résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat à Gaza

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Le Conseil de sécurité des Nations Unies a promulgué une résolution ferme lundi, par laquelle il intime un cessez-le-feu humanitaire impératif à Gaza durant le mois sacré du Ramadan. Cette injonction s’accompagne de l’exigence de la libération immédiate et inconditionnelle de l’ensemble des otages détenus.

La résolution, présentée par les membres non-permanents du Conseil dont l’Algérie et adoptée par 14 voix pour et une abstention américaine, traduit l’inquiétude grandissante face à la situation humanitaire calamiteuse prévalant dans l’enclave palestinienne.

Les instances onusiennes pressent indubitablement les parties prenantes de se conformer au droit international régissant la détention de personnes. Elles insistent sur l’urgence d’accroître substantiellement l’acheminement de l’aide humanitaire aux populations civiles gazaouies et de lever toutes les entraves entravant cette opération vitale.

Cette démarche résolutoire intervient tandis que des efforts diplomatiques menés par l’Égypte, les États-Unis et le Qatar sont en cours pour tenter d’obtenir une cessation durable des hostilités, la libération d’otages et une distribution optimale de l’assistance humanitaire. Le Secrétaire général Antonio Guterres a réitéré l’impérieuse nécessité de mettre en œuvre cette résolution, avertissant qu’un éventuel manquement serait impardonnable au regard de la gravité de la conjoncture.

La Rédaction

La date du procès du militant Mohand Barrache fixée

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Le tribunal criminel de première instance de Dar El Beida, dans la wilaya d’Alger, a fixé au 21 mai 2024 la date du procès de Mohand Barrache, connu sous le nom de Mohand Taferka. Ce militant associatif de la diaspora française est détenu depuis le 16 novembre 2023 à la prison de Koléa, dans la wilaya de Tipaza.

C’est le juge d’instruction près du tribunal de Sidi M’Hamed qui a ordonné son placement en détention préventive, alors qu’il était déjà empêché de quitter le territoire algérien depuis le 27 avril 2023.

Mohand Barrache, résident en France où il animait une association accueillant écrivains et journalistes à Montreuil, s’était vu interdire de quitter l’Algérie lors d’un séjour dans le pays. Il avait été interpellé au port d’Alger alors qu’il s’apprêtait à embarquer pour Marseille, avant d’être conduit au centre de police de Saoula spécialisé dans la lutte contre la criminalité organisée. Relâché par la suite, il demeurait cependant privé de son droit de sortie du territoire.

Les motifs précis de ces poursuites judiciaires à son encontre n’ont pas été communiqués officiellement. Son procès devant la juridiction algéroise est désormais programmé dans deux mois.

SAMIR L.

Le Parti des travailleurs élude une position claire sur la présidentielle

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Alors que l’Algérie fait face à des élections présidentielles anticipées le 7 septembre prochain, le Parti des travailleurs (PT) semble peiner à définir une ligne de conduite affirmée. Dans un communiqué publié ce dimanche, le Secrétariat du Bureau politique du PT a en effet esquivé une prise de position tranchée sur cette échéance cruciale.

Après avoir dénoncé “l’extermination du peuple palestinien” et condamné “le crime odieux” de l’attentat meurtrier à Moscou, le PT s’est employé à analyser le “contexte mondial lourd de dangers”. Évoquant “les projets sionistes qui prévoient de disloquer toute la région”, le parti laisse transparaître une frange conspirationniste remettant en cause l’auteur des attaques de Moscou, “tout le monde sait que Daech est une création de l’impérialisme américain”.

C’est seulement dans les derniers paragraphes que le communiqué aborde, avec bien des précautions oratoires, la question des élections anticipées. “Le Secrétariat du Bureau Politique réaffirme que le Parti des travailleurs ne peut ignorer une aussi importante échéance électorale”, peut-on lire, avant d’ajouter : “Les instances de direction du Parti discuteront et décideront de la question.”

Cette formulation évasive traduit l’embarras du PT à trancher sur sa participation ou non à ce scrutin qualifié pourtant “d’important”. Le parti invoque “le contexte mondial et régional et les intérêts du peuple algérien” comme facteurs devant guider sa décision.

Faute d’une ligne directrice affirmée, le parti d’extrême gauche semble ainsi se réfugier dans une rhétorique anticapitaliste convenue pour masquer son indécision.

Cet aveuglement idéologique et ce manque de clarté politique illustrent l’impasse dans laquelle se trouve une frange de l’opposition algérienne, incapable de se positionner sur un enjeu démocratique aussi crucial que la tenue d’élections présidentielles. Une attitude qui risque d’alimenter la défiance déjà forte des Algériens envers leurs représentants politiques.

Kamel AIDOUNE