Face à une contestation inédite en vingt ans de pouvoir, le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, a démissionné de ses fonctions mardi 2 avril. Nouvel homme fort du pays, Abdelkader Bensalah est désormais chargé d’organiser la nouvelle élection présidentielle, fixée au 4 juillet.

19H45

Quelques centaines de jeunes affrontent la police en plein coeur d’Alger, renvoyant les grenades lacrymogènes que tirent les policiers tentant de les disperser à l’issue d’un 8e vendredi de manifestations hebdomadaires qui a fortement mobilisé, selon des journalistes de l’AFP.

Alors que l’essentiel du défilé dans la capitale s’est déroulé dans le calme mais dans une ambiance plus tendue qu’à l’accoutumée, des heurts ont éclaté en milieu de journée en plein centre d’Alger entre des manifestants et un cordon de police. En fin de journée, les policiers tentent de repousser certains irréductibles hors du centre d’Alger, alors que le gros du cortège se disperse dans le calme.

15H44

Un cortège monstre défile dans le centre d’Alger pour un 8e vendredi consécutif de contestation, le premier depuis l’entrée en fonctions du président par intérim et l’annonce d’une présidentielle le 4 juillet pour désigner un successeur à Abdelaziz Bouteflika, selon des journalistes de l’AFP.

Le nombre exact de manifestants est difficile à établir, ni les autorités ni les protestataires ne communiquant de chiffres, mais en début d’après-midi une foule dense emplit les rues du centre de la capitale, au moins aussi importante que celle des vendredis précédents, dont les mobilisations étaient déjà jugées exceptionnelles.

13H09

Des policiers ont, pour le premier vendredi depuis le début des manifestations hebdomadaires, tenté d’évacuer, sans toutefois utiliser la force et sans y parvenir, le parvis de la Grande Poste, point de ralliement des contestataires à Alger, a constaté une journaliste de l’AFP.

Pour la première fois également en huit vendredis de contestation, plusieurs dizaines de policiers casqués et munis de boucliers barrent depuis le matin l’accès aux abords de ce bâtiment emblématique du coeur d’Alger.

Les policiers sont arrivés vers 08H00 (07H00 GMT), sous les sifflets de quelques centaines de manifestants, rassemblés dès l’aube sur le vaste escalier de cet édifice néo-mauresque, voire pour certains y ayant passé la nuit. .

Par CNEWS, avec AFP, Arthur Lindon