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Adlène Mellah entame sa troisième semaine de grève de la faim

Adlène Mellah a été  condamné à une année de prison ferme le mardi 25 décembre dernier par le tribunal de Bab El Oued.

L’état de santé de Adlène Mellah, journaliste éditeur de presse électronique (Dzair Press et Algérie Direct) a commencé à se dégrader au 12e jour de sa grève de la faim entamée à la prison d’El Harrach à Alger.

Adlène Mellah a été  condamné à une année de prison ferme le mardi 25 décembre dernier par le tribunal de Bab El Oued, pour “attroupement non armé”. Le journaliste a été arrêté le 08 décembre dernier en marge d’un rassemblement près du théâtre national algérien, en solidarité avec le rappeur Reda city 16 détenu dans une affaire liée à des révélations sur les réseaux sociaux. Le collectif d’avocats de Adlène Mellah et de ses co-inculpés en liberté provisoire, Abdelaziz Laadjal et Abdelhafid Benekrouche, a fait appel de ce verdict.

Un nouveau procès devrait avoir lieu avant la fin janvier à la Cour d’Alger.  Me Zoubida Assoul qui a rencontré son mandant, Adlène Mellah au 8e jour de sa grève de la faim à El Harrach, lundi 31 décembre, a affirmé à Maghreb Emergent que le détenu avait “toujours un moral combatif en dépit des premiers signes d’affaiblissement physique”.

Le procureur général territorialement compétent devait lui rendre visite aux premiers jours de la nouvelle année pour tenter de le convaincre de renoncer à sa grève de la faim. Pour le SAEPE, syndicat des éditeurs de la presse électronique, Adlene Mellah a été arrêté et emprisonné pour ses écrits et des déclarations dans des vidéos hostiles aux dépassements et à la hogra et non pas pour l’attroupement auquel participait des dizaines d’autres artistes non inquiétés par les services de police.

Adlène Mellah a conduit une première grève de la faim en novembre dernier lorsqu’il était détenu dans le cadre d’une affaire liée directement à ses publications. Il a affirmé à RadioM lors d’un entretien qui a été vu 1,3 million de fois qu’il a été torturé pendant sa garde à vue par un officier de la gendarmerie de la brigade de Bab Jedid.

Maghreb Emergent

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