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À quoi joue le recteur de l’université de Batna ? 

Pour qui roule-t-il exactement ?  Veut-il porter atteinte à la volonté nationale de fêter Yennayer 2969 dans la liberté et la joie ?

En interdisant la conférence de Nacer Djabi à l’université de Batna, il vient de commettre un grave dépassement, une atteinte intolérable à la liberté d’expression, entachant, au passage, la célébration de Yennayer qui a redonné aux Algériennes et Algériens la joie de vivre.

Interdire à un professeur de communiquer dans l’enceinte d’une ‘université est un acte d’une gravité inégalable.

Dois-je rappeler que la dernière rencontre du groupe d’étude sur « Tamzight en Afrique du Nord », dirigé par Nacer Djabi, s’est tenue à l’université de Bouzarea ?

C’est dire toute l’absurdité et le non-sens de la décision prise par le recteur de l’université de Batna qui veut se distinguer, en ce Yennayer 2969, par un acte de répression contre Tamazight.

D’ailleurs, peut-on accorder un quelconque crédit à l’argument de ce responsable au sujet de l’interdiction lorsque nous savons que la même conférence s’est tenue hier 12 janvier à la maison de la culture de Batna, dans le cadre du programme de l’association « Tamazgha Forum Aures » présidée par El Hadi Bouras.

Il est clair qu’il y a des forces incrustées dans le pouvoir qui veulent déstabiliser l’État algérien et faire échec à toute réconciliation du peuple avec son histoire ; et ce recteur et ses commendataires émargent avec les dix doigts.

Face à acte irresponsable que je dénonce avec force, chacun doit assumer ses responsabilités.

Les militants de Tamzight, de la démocratie, de la liberté, de l’algérianité doivent rester vigilants et mobilisés.

Brahim Tazaghart

 

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